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(Crise à l’hôtel de ville) Dialogue entre Mba Ndutume et les syndicats : la montagne a accouché d’une souris

IMG L' Hotel de ville s'enfonce dans la crise.

Les syndicats menacent désormais de bloquer les services d’état-civil et l’accès aux cimetières, si la mairesse de Libreville ne procède pas aux limogeages des fonctionnaires nommés aux postes de responsabilités, alors que nombre d’entre eux n’ont pas le niveau requis. Pour tenter de calmer la montée de colère des agents, la mairesse a organisé une série de pourparlers  qui n’a abouti à rien.  

 

Les agents à la mairie de Libreville sont remontés. Ulcérés par la gestion chaotique de la mairesse Christine Mba Ndutume, ils mènent, depuis plus d’un mois, une grève qui pourra aboutir à la paralysie de l’ensemble des services, notamment ceux relatifs à l’état-civil et à l’accès aux cimentières. Une éventualité que redoute la mairesse, coqueluche de Rose Christiane Ossouka Raponda. Mba Ndutume a essayé de désamorcer la crise en initiant une série de rencontres avec les syndicats. Sauf que la  série de discussions n’a abouti à rien.

 

La mairesse n’a donné aucune solution aux revendications des agents. Lesquels exigent le départ des fonctionnaires à des postes de direction et la régularisation de la situation des agents admis à la retraite. Mais Mba Ndutume qui est, à la vérité, pieds et mains liés, puisqu’elle est incapable de donner une suite favorable à la revendication des partenaires sociaux liée au départ des fonctionnaires des postes de direction.

 

Mais les agents municipaux n’en ont cure de tous ces arrangements d’arrière-cour. Ils refusent de cautionner le fait que l’hôtel de ville soit devenu la poubelle des fonctionnaires qui n’ont souvent pas la compétence nécessaire pour occuper ces postes : « Des personnes sans niveau, et qui, dans leur administration d’origine, ne pouvaient occuper même un simple de poste de chef de service », dégaine un responsable syndical. Une revendication d’autant plus fondée que la mairie de Libreville dispose de cadres formés, du fait d’un partenariat avec des grandes écoles, qui peuvent logiquement occuper les postes de responsabilité.

 

Autre situation qui pourrait faire sauter le couvercle, le maintien du Secrétaire général actuel, Hans Emeric Fabrice Dickarado. Les syndicats accusent ce dernier de n’être pas au niveau pour occuper une fonction aussi importante. C’est un « incompétent » qui est à l’origine du désordre dans la situation des agents qui doivent partir en retraite, dénoncent plusieurs agents.

 

Fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, Hans Emeric Fabrice Dickarado brille surtout par son ignorance criarde des textes qui régissent le fonctionnement de cette entité décentralisée. Les syndicats dénoncent, en outre, le salaire mirobolant que ce dernier reçoit, au point que ladite rémunération dépasse le plafond instauré.

 

Ayant eu vent de l’intention des agents municipaux de barricader les cimentières et le service d’état-civil, Christiane Mba Ndutume n’a pas eu d’autre choix que d’entamer les négociations avec les partenaires sociaux. Mais pour une large opinion, à la mairie de Libreville,  ce n’était qu’une stratégie pour gagner en temps. Maintenant reste à savoir si, après ce fiasco, les syndicats vont oser barricader les entrées aux cimetières municipaux et paralyser les services d’état-civil. Chaud devant !

 

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