La veuve Anna Claudine Ayo.
Sa dépouille n’est pas encore sous terre, mais son argent et ses biens suscitent les convoitises, les appétits et des agitations immorales. De là-haut, Guy Christian Mavioga doit se rendre compte de la méchanceté des Hommes, surtout de celle qu’il a prise pour épouse. Après avoir été déboutée en 1ère instance puis en appel par le tribunal de Libreville, à propos du lieu de l’enterrement et les conditions d’organisation des obsèques, Anna Claudine Ayo n’a pas perdu de temps en essayant de mettre la main sur le véhicule de service et les émoluments de son époux bloqués à la société Pizolub où le défunt a exercé en qualité de Directeur général.
Dans une correspondance adressée au directeur de cabinet d’Ali Bongo, en date du 08 octobre 2021, la veuve Anna Claudine Ayo sollicite l’intervention de la présidence de la République auprès de la direction de l’entreprise Pizolub pour que les émoluments et le véhicule de son défunt mari lui soit octroyés. Une démarche indécente !
« En quoi la requête introduite à l’époque par Guy Christian Mavioga auprès du président de la République est encore d’actualité puisque l’intéressé est mort et que la succession n’est pas encore ouverte pour connaître qui sont ses héritiers au cas où il s’agirait d’une affaire de dédommagement ou d’indemnisation ? Pourquoi la veuve Anna Claudine veut-elle prendre les devants ? Pourquoi s’agite-t-elle autant alors que l’heure, est pour elle, au veuvage et à la discrétion ? », interroge un membre de la famille au fait du dossier.
Une autre source va plus loin : « si le président de la République doit répondre à cette requête il répondra à qui puisqu’à l’époque elle avait été faite par Guy Christian Mavioga lui-même ? Le président doit-il répondre à un mort ? C’est le comble de l’indécence au moment où la famille est frappée par un double malheur. »
Or, poursuit une autre source ; « le but de cette lettre est de récupérer la voiture de feu Guy Christian Mavioga et son salaire qui avaient été bloqués depuis malgré l'arbitrage du conseil d'administration de Pizolub et du ministère du Pétrole. Elle veut récupérer le pick-up de marque Zxauto qui avait été octroyé à Mavioga ».
À trop vouloir repousser les limites de l'indécence, la "veuve Mavioga" pourrait être très vite rattrapée par ses propres turpitudes.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires
