La dépouille de Thomas Glokpon mise en terre.
Le samedi 06 novembre dernier, la dépouille de Thomas Glokpon a été portée en terre. Un moment difficile pour la famille du détenu décédé dans des circonstances opaques à la prison centrale de Libreville le 08 octobre dernier.
L’ONG SOS prisonnier avait quelques heures après cet énième drame dans la plus grande prison du pays dénonçait le fait que le détenu avait subi des coups et blessures avant qu’il ne s’écroule dans la cours de la prison et décède. « Il (Thomas Glokpon Ndlr) a subi le pont, reçu des coups de manche de pelle et de câbles électriques) » s’indignait l’association dirigée par l’avocat stagiaire, Lionel Engonga. Avant d’ajouter que Thomas après avoir subi cette torture avait été par la suite placé en cellule d’isolement, menotté, avec interdiction de recevoir la visite des proches.
Du coup, la famille du détenu a décidé de ne pas en rester là. Dans une correspondance en date du 02 novembre 2021, la fille de Thomas Glokpon, demande au ministre de la Justice qu’une enquête officielle soit ouverte et qu’une autopsie du corps de son père soit effectuée pour déterminer les causes de décès. « C’est avec les larmes aux yeux que je me permets de vous écrire à propos du décès de mon père le 8 octobre dernier à la prison centrale. (…) j’avais reçu l’appel téléphonique de mon père, feu Thomas Glokpon où il me disait qu’il sortait d’isolement et qu’il avait été victime de tortures avant d’être envoyé en isolement » , souligne Clotide Glokpon.
Elle rajoute par ailleurs, « ne sachant pas de quoi il est mort, ni pourquoi il a été torturé, je souhaite donc savoir qui a porté atteinte à son intégrité physique et pourquoi ? L’administration pénitentiaire a-t-elle le droit de frapper les prisonniers ? » Tant d’interrogations qui restent pour l’instant sans réponse.
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