IMG-LOGO
Accueil Article Déclaration de l’Anareg : « l’absence d’une feuille de route et d’un modèle économique cohérent ( …) attestent de la faillite de Christophe Eyi… »
Société

Déclaration de l’Anareg : « l’absence d’une feuille de route et d’un modèle économique cohérent ( …) attestent de la faillite de Christophe Eyi… »

IMG La gestion de Christophe Eyi décriée par l'ANAREG.

Le 25 mai dernier, l’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg) est une nouvelle fois montée au créneau pour fustiger la gestion calamiteuse de l’administration provisoire à la tête de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Pour cette association, la nomination de Christophe Eyi à la tête de cette entité « n’a rien apporté aux besoins d’une sécurité sociale en déliquescence ». Pire, pour l’Anareg, la très forte subordination de l’administrateur provisoire à ses bienfaiteurs n’a fait qu’accentuer le chaos dans une structure déjà moribonde.

 

L’Anareg rappelle pourtant qu’elle avait, en son temps, non seulement relevé le fait inadapté d’une administration provisoire, mais aussi dénoncé le cumul décisionnel affecté à Christophe Eyi. Lequel cumul le poste d’Administrateur provisoire avec celui de Président du Conseil d’administration. Une situation organisationnelle inefficace pour soutenir une restructuration en profondeur du système de sécurité sociale.

 

Mieux, explique l’Anareg, douze mois après la mise en place de l’administration provisoire, l’absence d’une feuille de route et d’un modèle économique cohérent, susceptibles de ressusciter la CNSS, attestent de la faillite de Christophe Eyi et de l’ensemble de ses équipes. « Au-delà des vuvuzélateurs et autres aboyeurs, quel bilan factuel peut produire l’administrateur provisoire, sa tutelle et les commissions supposées l’accompagner ? », interroge le bureau de l’Anareg.

 

L’évident échec de Christophe Eyi et les siens

A l’absence de réponse, Christophe Eyi, avec la bénédiction du ministre des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, use de manigances diverses, pour que l’administration provisoire mue en direction générale. Ce à quoi s’oppose ouvertement l’association.

 

D’autant plus qu’à ce jour, toutes les réformes annoncées, visant à remettre la structure en place et partant d’améliorer les conditions de vie des retraités, n’ont pas été réalisées. En témoignent : « l’absence de nouvelles réformes en vue d’installer la CNSS dans la pérennité, gestion calamiteuse des créances, du recouvrement et des prestations techniques, les multiples détournements liés à une fraude interne et externe galopante, l’ouverture de clans favorisant un repli identitaire en entreprise, des grèves fondées sur une ignorance des règles de gestion en matière de ressources humaines, l’accumulation des ouvertures de droit dont le premier effet collatéral est l’augmentation d’une dette déjà abyssale, l’absence de dialogue social inclusif, la diffusion d’informations contraires à la réalité, l’adoption de procédures non-orthodoxes en vue de maquiller la situation patrimoniale au terme des 12 mois passés… »

 

Face à l'évident échec de Christophe Eyi et les siens , l’Anareg appelle à la mise en place d’une organisation regroupant toutes les parties prenantes (patronat, syndicats, Etat et représentants des retraités), afin de fixer les modalités de recrutement d’un Directeur général et de son adjoint, de déterminer leurs profils et latitudes respectifs et d’adopter les modalités de restructuration à la base de leurs contrats de performance.

 

 

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires