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Descente aux enfers à la SGS : 41 agents débarqués

IMG Plus rien ne va à la SGS.

Plus rien ne va à la Société gabonaise des services (SGS). En plein naufrage, l’entreprise dirigée par Jérôme Andjoua vient de procéder au licenciement de 41 agents, tous issus de la Direction générale.

 

Lors de nos précédentes éditions, nous faisions état d’un licenciement programmé à la SGS. Eh bien, c’est désormais chose faite. L’entreprise que dirige  Jérôme Andjoua, a procédé, il y a tout juste un mois, au licenciement de 41 agents, au lieu de 200, comme nous l’avions annoncé. Il s’agit des cadres de l’entreprise, affectés dans les postes-clés de la Direction générale.

 

Depuis pratiquement deux ans, la SGS, pour des raisons économiques, a décidé de dégraisser ses effectifs. En 2020, l’entreprise avait procédé au licenciement de 660 agents. Il s’agissait de 501 dans l’Estuaire, 44 dans le Haut-Ogooué, 56 dans l’Ogooué-Maritime et 19 dans le Woleu-Ntem.

 

La concurrence, avec la présence de plusieurs entreprises de sécurité, plus performantes, n’arrange pas les choses pour la société appartenant aux membres de la famille présidentielle.  La SGS a perdu plusieurs clients sur l’ensemble du pays au point que certains actionnaires envisagent désormais de mettre la clef sous le paillasson.  

 

La crise que traverse la société a été en outre accentuée par la  mauvaise gestion de l’entreprise. On parle de malversations financières et d’une gestion totalement opaque des différentes directions.  Ce qui explique par exemple qu’en dépit des vagues de licenciements, l’entreprise est toujours incapable de payer de manière régulière les salaires des agents. Actuellement, les employés accusent deux mois d’impayés de salaire. 

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