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Société

Descente aux enfers des agents de l’ANPN : Un désastre nommé Lee White !

IMG Lee White joue la carte de l'intimidation pour mettre fin à la crise.

Le bruit des vuvuzelas est toujours aussi fort. Les agents, devant le portail du siège de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), sont déterminés à se faire entendre du gouvernement qui feint jusqu’ici de fermer les yeux devant le cataclysme social  dans cette structure en charge de la protection de la faune et la flore.

 

4 mois de salaires impayés, cotisations sociales non reversées à la CNSS alors qu’elles sont prélevées dans les émoluments des agents,  le retrait de l’assurance maladie Ascoma,  des agents licenciés en toute illégalité, d’autres menacés…les récriminations des employés sont aussi longues qu’un jour sans pain. 

 

La montagne accouche d’une souris

 

Au milieu de ce chaos, le ministre Lee White convoque (enfin) le lundi 26 avril dernier une réunion avec les syndicats pour sûrement trouver des voies de sortie de crise. C’est du moins l’espoir  de ces pères et mères de familles qui n’arrivent plus à faire face à leurs obligations  faute de rémunération. C’est plutôt une désillusion, une douche froide. Lee White va se contenter de menacer des agents de répression si le mouvement de grève continue. Menaçant  de dépêcher les  éléments de la gendarmerie  si ce brouhaha ne prend pas fin. Il n’en fallait pas plus pour susciter la colère des agents outrés par l’outrecuidance d’un ministre en grande partie responsable de ce chaos. 

 

«  On ne peut pas continuer comme ça, le ministre tout au long de la réunion  a reconnu la légalité de nos revendication mais n’a proposé aucune solution pour sortir de la crise. Il s’est contenté de nous menacer », souligne Sosthène Engonga, le Secrétaire général du Syndicat national des éco-gardes. 

 

La responsabilité de Lee White

 

Cette curieuse  position cache-t-elle en réalité la volonté du ministre et de certaines personnalités à la tête de l’ANPN d’étouffer les nombreuses malversations qui ont conduit la boîte dans cette situation ? Il ne fait plus l’ombre d’un doute.  D’autant que le ministre Lee White a été pendant dix ans le Secrétaire exécutif de cette entité. Mieux que quiconque, il connaît la destination prise par les cotisations CNSS prélevées dans les salaires des agents et non reversées, relève une source.  Que dire de l’audit de la masse salariale jusqu’ici bloqué par de nombreux responsables.

 

Un projet de suppression de l’ANPN pour camoufler les actes mafieux

 

Personne n’est dupe. Tout le monde a vite compris que trempé jusqu’au cou dans les malversations qui ont eu lieu à l’ANPN, le ministre d’origine britannique a tenté de tuer l’ l’Agence nationale des parcs nationaux par la faire remplacer par l’Agence nationale de la préservation de la nature. Mais  plus de quatre mois après, les contours de la mise en place de cette nouvelle entité sont toujours aussi flous. «  On n’arrive pas à payer les salaires de 800 agents de l’ANPN, qui ont la compétence de la gestion des parcs nationaux, soit 11 % du territoire, mais on se lance vers la mise en place d’une entité plus grande qui va devoir gérer l’ensemble du territoire »  s’étonne Sosthène Engonga. La preuve d’une hérésie. 

 

 

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