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Destruction de biens à Angondjé : Christian Nguimbi plus fort que la loi ?

IMG Une maison détruite sur le site litigieux.

Par W.K.N

 

Christian Nguimbi, Directeur général du Conseil national de l'eau et de l'électricité (CNEE), est cité dans une affaire d'expropriation et de destruction de biens à Angondjé dans la commune d'Akanda. Le collectif des habitants d'Angondjé, dont les maisons a été détruites, se sentant lésés, ont porté l'affaire, depuis plusieurs mois, devant le tribunal de première instance de Libreville, qui n'a jusqu'à présent décidé sur le sort de chacune des deux parties. Mais alors que le dossier est en cours de traitement, Christian Nguimbi et ses hommes ont tout simplement décidé d'agir comme de vulgaires voyous, en poursuivant les casses dans le seul but de déposséder les populations de leurs parcelles, en prétextant agir au nom d'un supposé projet gouvernemental. Défiant ainsi la loi qui voudrait qu'en cas de litige foncier, toute activité initiée sur le terrain litigieux soit suspendue, en attendant une décision du tribunal.

 

Mais sauf qu'au Gabon, il y en a comme Christian Nguimbi qui profite de sa portion de pouvoir pour abuser des Gabonais lambdas. Dans ce dossier, il n'est pas le seul à être pointé du doigt. Sont également cités, le Maire d'Akanda, Monsieur Rombogouera, et plusieurs cadres du ministère de l'Habitat ainsi que ceux de l'ANUTTC. C'est ce qu'ont révélé plusieurs plaintes du collectif des habitants d'Angondjé (Motocross) adressées au président du tribunal de première instance de Libreville, le 03 mai dernier.

 

Les habitants d'Angondjé ont maintes fois dénoncé les abus de pouvoir dont ils sont victimes de la part de ces pseudo-autorités. « Nous sommes installés depuis plusieurs décennies sur la parcelle numéro 135 section YF8 du plan cadastral de la commune d'Akanda. Nous ne comprenons pas qu'alors que notre procédure foncière était en cours, ils ont érigé des barrières pour sécuriser nos parcelles. Plusieurs d'entre nous ont vu leurs maisons détruites. Nous n'allons pas laisser cette affaire en l'état. Nous allons nous battre pour garder nos biens », indique une victime.

Ils dénoncent également la présence de documents frauduleux. On note l'acte de procédure qui a été élaboré et signé un dimanche, alors que l'administration gabonaise ne travaille pas ce jour indiqué. Alors même qu'il n'avait reçu de la justice aucun mandat de détruire les biens, ils vont très vite tenter de corriger cette erreur qui pourrait leur coûter, en adressant une correspondance au parquet pour obtenir la permission de détruire des biens qu'ils avaient déjà démolis, rajoutent les membres du Collectif.

 

A ce qui semble, les habitants lésés sont à bout. Ils invitent le procureur à vider ce contentieux qui pourrait entraîner des conséquences irréprochables.

 

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