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Détention des frères Alihanga : Quand la presse de l’Hexagone met en lumière la violation des droits de l’homme par le Gabon

IMG (De droite à gauche) Brice et Gregory Laccruche Alihanga.

C’est la panique au Palais du bord de mer après que Le Canard Enchaîné (C.E) a ouvertement qualifié la détention de Brice et de Gregory Laccruche Alihanga comme étant des détentions politiques d’un pays pourtant membre du  Conseil des droits de l’Homme à l’ONU. Pire,  le journal  satirique français, dans sa parution du 4 mai dernier,  n’a pas hésité à fustiger le mépris et le double jeu du  Gabon  qui bien que siégeant à l’Onu n’hésite pas à ignorer royalement la résolution du Groupe de Travail de l’Onu sur la détention arbitraire. Laquelle entité  a clairement demandé la libération des frères binationaux nés en  France.  Le Gabon préfère se terrer dans un silence alors que l’image du pays est de plus en plus ternie par cette affaire.

 

Et comme si cela ne suffisait pas, les personnalités au sommet de l’Etat, sont, les uns après les autres, convoquées par  la juge française Elodie Meryanne. La juge qui instruit actuellement une plainte des frères Alihanga pour séquestration et torture contre les autorités gabonaises, a fait   convoquer Ali Bongo. Le président de la République a eu l’honneur sauf grâce à l’intervention du  Quai d’Orsay dans ce dossier. Ce qui n’a pas été le cas pour son porte-parole, Jessye Ella Ekogha. Ce dernier a été entendu, en France, en tant que témoin. D’après Africa International, le fils du président,  Nourredin Bongo,   sera lui aussi auditionné dans les prochaines semaines.  Pas sûr que toutes ces autorités s’en sortent indemnes dans  une affaire désormais considérée en France comme une détention arbitraire et purement politique.

 

C’est d’ailleurs, à ce titre, que le Canard Enchaîné demande que les autorités françaises  interviennent dans ce dossier.  Que la France aille bien au-delà de simples visites minimales des détenus en prison à travers son Consulat. Justement, Ange Kevin Nzigou,   l’avocat des détenus,  souligne que selon la loi, la France doit s’assurer du respect des droits de l’homme et de la défense concernant ses ressortissants. Ce qui n’est pas le cas à ce jour, puisque Brice Laccruche Alihanga  est toujours en cellule d’isolement. Une situation assimilable à de la torture, s’indigne le journal satirique.

 

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