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Détention : Hercule Nze Souala toujours dans les geôles du B2

IMG Nze Souala maintenu en garde à vue au B2.

Hercule Nze Souala serait poursuivi pour les faits de propagation de fausses nouvelles pouvant entraîner des troubles à l’ordre public.

Arrêté à son domicile, dans la nuit du lundi au mardi 28 janvier dernier, par les éléments de la direction générale  des contre-ingérences et de la sécurité militaire, Hercule Nze Souala séjourne toujours dans les geôles de la triste célèbre unité du renseignement.  Huit jours exactement après son interpellation, les responsables judiciaires en charge de ce dossier n’ont  toujours pas décidé de son placement ou pas sous mandat de dépôt. 

 

D’après les sources proches du dossier, l’actuel responsable de la communication de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev), serait poursuivi pour des faits  de propagation de fausses nouvelles pouvant entraîner des troubles à l’ordre public.  Ces accusations seraient liées aux événements survenus le vendredi 24 janvier. Journée au cours de laquelle, une série de supposés enlèvements avait créé la psychose dans le pays au point d’engendrer dans plusieurs quartiers de la capitale et même de l’intérieur du pays des lynchages de présumés acteurs ou  commanditaires.

 

Si le gouvernement s’est évertué à nier l’existence de ce phénomène, il  accusait dans le communiqué lu par son porte-parole, Anicet Mboumbou Miyakou, des groupes mafieux d’être derrière cette manipulation de masses.  Tout de suite, les premières investigations ouvertes par les services des contre-ingérences auraient identifié, les  responsables de l’Ajev. Au point que certaines sources proches du Palais accusent les membres de la galaxie Brice Laccruche Alihanga (BLA) d’avoir orchestré depuis la prison centrale cette opération. Une thèse battue en brèche par les proches d’Hercule Nze Souala qui y voient surtout un plan sordide monté par les limiers du pouvoir visant à mettre aux arrêts des proches de BLA.

 

 Sinon, s’interrogent les membres de la famille de Nze Souala, comment expliquer qu’à ce jour nous n’avons toujours pas les motifs réels de l’interpellation ? Comment expliquer, que plus d’une semaine après, l’avocat n’a toujours pas accès aux éléments du dossier ? Des questions auxquelles refuse  de répondre le ministère public. Même si, indique une source judiciaire, jusqu’à présent nous sommes encore dans les délais légaux de la garde à vue. Laquelle peut être prolongée conformément au nouveau code pénal.

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