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Dialogue intensifié Gabon-Union européenne:Des recommandations à l’eau de rose !

IMG Les différents acteur à la fin des travaux.

Le dialogue intensifié entre l’Union européenne et le Gabon a abouti à une litanie de recommandations.

Pas grand monde dans l’opposition comme dans la société civile libre n’a cru un seul instant que le dialogue intensifié entre l’Union européenne et le Gabon aurait pu aboutir à des sanctions.  D’ailleurs débarrassé de l’ancien représentant de l’Union européenne,  Hekmut Kulitz, que des voix autorisées présentaient comme moins intransigeant avec le régime de Libreville, le gouvernement gabonais a vite fait de renouer le dialogue avec l’Union européenne. Dialogue que Libreville avait jusqu’ici snobé préférant vanter les résolutions des pourparlers d’Angondjé. Les conclusion de ce dialogue que d’aucuns qualifient « d’échanges des salons feutrés à l’eau de rose » sont tombées le dimanche dernier.

Pas grand chose à retenir si ce n’est que le régime sort grand gagnant de ces échanges puisqu’il a pu éviter des sanctions d’un partenaire multisectoriel de poids tout en gagnant du temps pour l’application de la litanie de recommandations de l’UE. Ce qui justement explique la joie ce lundi du ministre des Affaires étrangères gabonais. Lequel, sur  les ondes de Radio France internationale (RFI) a affirmé fièrement qu’il n’y avait pas de prisonniers politiques au Gabon. Alors que dans le même temps, le communiqué final de ce dialogue parle d’un accord entre les deux parties pour remédier à la question des détentions irrégulières notamment les détentions préventives au delà des délais légaux. 

 

Le cynisme dans cette affaire, c’est qu’au moment où l’Union européenne et le Gabon s’échangent des bonnes intentions, Landry Amiang Washington en prison depuis 2016 pour outrage à Ali Bongo, demeure incarcéré alors que sa peine est depuis juillet 2019 dépassé. Ce qui fait dire à plus d’un observateur que la délégation de l’Union européenne menée par Rosario Bento Pais ferme délibérément les yeux sur toutes les violations des droits de l’homme au Gabon.  D’ailleurs, sur les massacres et violences perpétrées en 2O16, l’UE et le Gabon se contentent de parler d’une réparation aux victimes en vue d’une réconciliation durable. En gros on demande au bourreau de s’amender  d’une manière ou d’une autre et de poursuivre son œuvre. Le Gabon n’est pas sorti de l’auberge.

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