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Dialogue UE/Gabon: La diaspora rejette les conclusions d’une mascarade

IMG La diaspora gabonaise mobilisée contre la forfaiture.

La diaspora gabonaise fustige les conclusions du récent dialogue intensifié entre le Gabon et l’Union européenne.

La diaspora gabonaise est depuis dimanche dernier sur le pied de guerre ;  marche au Trocadéro,  rédaction d’un mémorandum à l’endroit du bureau de l’Union européenne à Bruxelles, conférence de presse… la délégation conduite entre autres par Michel Ongoundou Loundah et Me Fabien Méré dénonce la mascarade qui vient d’avoir lieu à Libreville. En plus d’appeler à un vrai dialogue qui prend en compte toutes les aspirations du peuple gabonais.

 

C’est pourquoi dans une communication donnée au Presse Club de Bruxelles, Michel Ongoundou Loudah  rappelle qu’après les tueries de 2016, l’Union européenne et le Gabon avaient entamé un dialogue avant qu’il ne soit interrompu par le régime de Libreville dès qu’il s’est agi d’aborder les questions relatives au respect des droits de l’homme. Notamment les points relatifs aux prisonniers politiques, à la mise en place d’une commission d’enquête internationale indépendante qui devait faire la lumière sur toutes les tueries.

 

Plus de trois ans après, les autorités gabonaises en véritables opportunistes, ont décidé de reprendre le dialogue pour deux raisons essentielles : bénéficier de l’apport économique de  l’Union européenne quelques mois avant la fin de l’accord de Cotonou et profiter du  changement de représentant de l’UE au Gabon, indique Michel Ongoundou Loundah : « Sans faire injure à cette dame (Rosario Bento Pais), elle n’est pas au fait de la situation réelle. Son prédécesseur Hekmut Kulitz avait été pendant deux ans   tenu à l’écart de tout. Marginalisé, parce qu’il voulait que les choses se fassent en toute transparence.  La nouvelle ambassadrice arrive sur un terrain miné où son prédécesseur était considéré comme persona non gratta et essaie de donner des gages. Mais elle ne peut pas accompagner sa mission en passant pour pertes et profits les douleurs de ce peuple meurtri en 2016. »

 

« Un dialogue fait pour  nous, sans nous est contre nous »

Paraphrasant Nelson Mendela, Doriane Ozenga indique que ce dialogue fait contre les intérêts du peuple gabonais ne règle aucun problème. Pour preuve, de nombreux membres de la diaspora engagés pour l’alternance démocratique sont désormais des réfugiés politiques. Des ressortissants gabonais qui ne peuvent plus renouveler leur passeport, qui n’ont plus le droit d’accéder à l’ambassade du Gabon en France transformé en boumkoeur par Flavien Enongoué, relève-t-elle.   

 

Ce qui fait dire à Me Fabien Meré, que la diaspora gabonaise est habitée par le respect du droit. Notamment le respect par l’Union européenne elle-même du contenu des deux résolutions prises contre le Gabon. Le dialogue intensifié ne respecte pas cet esprit, mais aborde des questions futiles loin des préoccupations du peuple, souligne l’avocat

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