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(Droit de réponse de l’ ARTF) : les vrais mobiles du retard de paiement des salaires

IMG Prosper Ekomesse, lors de sa prise de fonction.

Suite à l’article publié sur Top Infos Gabon relatif au retard de salaires au sein de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), la direction de l’entité, gérée par Prosper Ekomesse, s’est pourvue de son droit de réponse. Lecture.

 

Depuis plusieurs semaines, le nouveau Secrétaire Exécutif de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF), Prosper Ekomesse, est injustement accusé d’être à l’origine des disfonctionnements au sein de l’ARTF. Nommé le 08 mai 2020, le nouveau Secrétaire Exécutif qui avait immédiatement amorcé des réformes ambitieuses au sein de la maison qu’il connaît du bout des doigts hérite d’une maison en lambeau.

 

Dès sa prise de fonctions, Prosper Ekomesse a entamé des profondes réformes au sein de l’ARTF pour redonner ses lettres de noblesse à cette entité chargée de veiller au respect et à l’application de la réglementation technique et économique, à la protection des usagers, à la transparence des transactions et à la non-discrimination entre opérateurs des Transports ferroviaires.

 

Par ailleurs, pour plus de justice et d’équité parmi le personnel et pour une meilleure maîtrise de la masse salariale, le nouveau Secrétaire Exécutif s’est attaqué à l’épineux problème des disparités salariales. Ainsi, il a mis fin aux privilèges dont jouissait une catégorie d’agents mieux payés que d’autres pour la même fonction. Lesquels agents ont eu la désagréable surprise de voir leurs salaires revus à la baisse en juillet 2020, et ce, conformément aux textes de l’ARTF. Ce qui a d’ailleurs motivé certains mécontents à proliférer des contres vérités à l’encontre de Prosper Ekomesse sur les réseaux sociaux.

 

En ce qui est des retards de paiement de salaires observés, les problèmes de trésorerie de l’ARTF ne sont pas un fait nouveau, faut-il le rappeler.

 

C’est pour résoudre cet épineux problème que l’ancien ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoudangoye et le ministre de l'Économie, de la Prospective et de la Programmation du Développement, chargé de la Promotion des Investissements Publics et Privés, Jean-Marie Ogandaga, d’une part, et Léandre Anoue Kiki, Secrétaire Exécutif de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires de l’époque, d’autre part, avaient signé en mars 2019, un contrat de prestation de services qui confie à l’ARTF la réalisation de prestations dans le cadre d’une mission de Conseil, de sorte que le Concessionnaire soit en mesure de respecter les obligations correspondantes qui lui incombent au titre du contrat de Concession et du Programme de Remise à Niveau (P.R.N) du Transgabonais.

 

En contrepartie de ses prestations, l’ARTF perçoit 10 % du montant du Crédit TVA mensuel généré sur le Fret marchandise du Transgabonais. Cette manne permettait ainsi le paiement régulier des salaires. Régulièrement reversée du temps de ses prédécesseurs, elle n’a plus été payée depuis la nomination du nouveau Secrétaire Exécutif. Mettant ainsi les nouveaux responsables dos au mur.

 

Par ailleurs, l’ancienne Secrétaire Exécutif avait anticipé le paiement de cette manne pour les mois de mai et de juin, soit cent-soixante millions (160 000 000) de francs CFA encaissés avant son départ.

 

Aussi, avait-elle contracté un crédit pour l’acquisition de quatorze (14) véhicules contre l’avis du Conseil de Régulation de l’ARTF qui préconisait, lui, l’achat de six (6) seulement. Derrière elle, deux trimestres de crédit impayés, à raison de quarante-cinq (45) millions chaque mois.

 

L’équipe actuelle doit désormais colmater les brèches. Ce qui explique les retards de paiement des salaires auxquels les employés font face.

 

 

 

 

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