Yama et les siens appellent là la paralysie totale.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Les Syndicalistes de dynamique unitaire n'ont pas eu d'autres choix que d'aller au front pour le rapport de force contre le gouvernement. Le vendredi 11 juin dernier, le regroupement syndical a décidé d'entrer en grève à compter de ce lundi 14 juin. Une grève dont la durée a été arrêtée à deux semaines. Cette décision intervient huit jours après le dépôt du préavis de grève faisant suite à la non prise en compte du cahier de charge des fonctionnaires gabonais.
Au cours de cette assemblée générale, le président de dynamique unitaire, Jean Rémy Yama, a dénoncé le comportement du gouvernement, lequel est resté sans donner suite aux problèmes soulevés par les partenaires sociaux. De la situation administrative (recrutement, reclassement..) et la régularisation de la situation financière, aucun point n'aurait trouvé satisfaction. C'est donc fort de ce constat amère que Jean Rémy Yama et ses hommes ont appelé l'ensemble des agents de l'Etat issus de tous les secteurs d'activité à respecter ce mouvement de grève. Ajoutant que face à un pouvoir tortionnaire, seul le rapport de force reste le meilleur moyen pour obtenir gain de cause.
«Le gouvernement fait montre d'un manque de sérieux et de considération vis-à-vis des travailleurs que nous sommes. Au lieu d'inviter les syndicalistes à la discussion, le premier ministre Ossouka préfère fermer les yeux devant la misère des travailleurs. Face à cette situation, nous en appelons à la mobilisation de tous les travailleurs pour le rapport de force dès lundi >>, a-t-il déclaré.
Aussi, les leaders syndicaux, membres de la dynamique unitaire ont sensibilisé les travailleurs sur le comportement de certains de leurs collègues accusés de saboter les actions syndicales en créant de petits groupes isolés.
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