Les agents menacent de tout paralyser.
Le calme apparent constaté actuellement au ministère des Eaux et forêts n’est que l’arbre qui cache la forêt. Pour cause, les organisations syndicales menacent d’à nouveau tout paralyser face au mutisme observé par la tutelle.
L’atmosphère est lourde. Le 29 janvier dernier, les agents et leaders syndicaux se rencontrent à nouveau pour une assemblée générale ordinaire au hall du ministère des Eaux et forêts. « Il faut se concerter avec la base avant de prendre une décision » dégaine, d’un air préoccupé, un des responsables des organisations syndicales.
A l’ordre du jour de la rencontre, les points de revendication qui n’ont jusqu’ici trouvé de solutions. Les syndicats invoquent entre autres ; le paiement des primes du 4ème trimestre de 2020 ; les travaux sur les rappels internes ; le statut paramilitaire et la régularisation des situations administratives. En dépit des négociations ouvertes avec le ministre Lee White, le personnel qui indique être en grève depuis 18 mois, note que ses revendications n’avancent pas comme elles devraient.
Selon Serges Julot Nguema Asseko, le Secrétaire Exécutif du Synagren (le Syndicat national de gestion des ressources naturelles), « nous sommes en grève depuis 18 mois et les négociations ont démarré depuis septembre 2020..Mais depuis rien n’avance. Ce, en dépit du fait que nous avons décidé de surseoir notre mouvement de grève. Désormais aux revendications posées se greffent d’autres points portant sur les recrutements pour les sorties d’écoles et les régularisations administratives des agents ».
Conséquence, au sortir de l’assemblée générale, les agents prennent la décision de donner une sorte d’ultimatum au gouvernement, si dans les semaines et mois avenirs les solutions ne sont pas apportées, le gouvernement doit s’attendre à une nouvelle paralysie des activités. Lee White est prévenu.
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