Serge Julot Nguema Asseko, le président du Syndicat des agents des Eaux et Forêts.
A la faveur d’un point presse, le 2 avril dernier, les agents du ministère des Eaux et Forêts ont décidé d’entrer en grève générale et illimitée. Ce, dans le but d’inciter le gouvernement à accéder à leurs requêtes.
Les agents des Eaux et Forêts sont vent debout. Lors de leur dernière assemblée générale, le 02 avril dernier, le personnel a décidé de passer à la vitesse supérieure en décrétant une grève générale illimitée et en décidant d’organiser un sit-in permanant dans les locaux du ministère sis au Boulevard Triomphal. Désormais, il n’ y a plus qu’un seul mot d’ordre : « Nous allons déposer nos matelas, ici dans le ministère ».
Le durcissement du mouvement de grève est la conséquence du silence méprisant affiché par le ministre Lee White face aux revendications posées. Les syndicats indiquent avoir usé de tous les recours pour se faire entendre. Rien. Bien au contraire, le ministre Lee White vient en toute illégalité de décider de la suspension des salaires des agents en grève.
« Au lieu de répondre aux revendications posées sur sa table, ce qu’il trouve à faire (le ministre Lee White Ndlr) c’est de suspendre les salaires de 168 agents qui font grève. Nous disons que le ministre va répondre de cette suspension. Vous savez, un seul agent public nourrit au moins 20 familles et si on fait la multiplication, vous allez vous retrouver avec au moins 5 milles matelas ici au ministère », fait remarquer le président Serge Julot Nguema Asseko, le président du Syndicat national des gestionnaires des ressources naturelles.
Pour rappel, les agents des Eaux et forêts exigent : le paiement des différentes primes, la régularisation des situations administratives et le statut de paramilitaire.
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