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Education : Le SENA se réserve le droit d’entrer en grève si les préalables ne sont pas satisfaits

IMG Le bureau du SENA.

C’est à l’occasion d’une conférence de presse organisée, ce 15 septembre  que le Syndicat de l’éducation nationale (SENA) a brandi la menace d’une perturbation de la prochaine rentrée scolaire si les nombreux points de revendication ne sont pas résolus. Comme préalable, le syndicat que dirige Fridolin Mve Mesa exige que la tutelle mette fin à la gestion approximative et non professionnelle de ses ressources humaines.  Notamment, le maintien depuis 2 ans déjà, à la tête des établissements et des administrations des intérimaires en violation parfois des critères exigés par les textes en vigueur en la matière.

 

« Comment comprendre qu’après la rentrée administrative, les affectations et les mouvements du personnel ne soient pas toujours prononcés ? Il en est de même du non-redéploiement de plusieurs enseignants assis et percevant indûment les salaires », s’indigne le syndicat.  

 

Autre point soulevé par le SENA, la formation du personnel du secteur éducation.  La structure syndicale  note, pour le déplorer, qu’elle n’a fait l’objet d’aucune attention particulière. « En effet, suspendus depuis 2015, les concours internes ENS-ENI dont l’organisation a été annoncée à plusieurs reprises après les séances de travail entre les ministères concernés (Fonction Publique, Budget, Education nationale) et le SENA n’ont toujours pas été organisés, ce malgré l’identification des filières de formation et la détermination des quotas des stagiaires, ainsi l’évaluation sur l’impact budgétaire y relatif. Il se trouve simplement que l’arrêté annonçant la date, les modalités du déroulement de ces concours a du mal à être signé par les autorités habilitées malgré leurs assurances. »

 

Toute chose, poursuit le SENA, qui suscite l’ire du personnel du secteur Education, qui ne comprend pas que la formation qui est un impératif cardinal pour l’Enseignant se trouve reléguée au second plan et que leur plan de carrière soit volontairement brisé.  Conséquence, le syndicat

 exige l’organisation de ces deux concours avant le 27 septembre 2021, car il estime qu’après 6 années de négociation et concession, le temps des promesses est révolu.

 

Les manquements dans la préparation de la rentrée des classes :

 

 

Ainsi, le SENA note de graves manquements dans la préparation qui ne militent pas pour une rentrée des classes apaisée, c’est pourquoi, face à tout ce qui précède, il estime :

 

qu’il ne peut y avoir rentrée des classes le 27 septembre 2021, si les concours internes ENI et ENS, pourtant annoncés, ne sont pas organisés ;

 

qu’il ne peut y avoir rentrée des classes le 27 septembre 2021 si la formation des Inspecteurs du Second Degré n’est pas lancée ;

 

qu’il ne peut y avoir rentrée des classes le 27 septembre 2021 si les affectations et les mouvements des personnels ne sont pas connus ;

 

qu’il ne peut y avoir rentrée des classes le 27 septembre 2021 si les nominations des chefs d’établissements et autres responsables ne sont prononcées.

 

 qu’il ne peut y avoir rentrée des classes le 27 septembre 2021 si tous les boxes qui sont érigés dans les enceintes des établissements ne soient détruits ;

 

  • qu’il ne peut y avoir rentrée des classes le 27 septembre 2021 si l’accueil des élèves ne peut être assuré dans les bonnes conditions surtout dans les établissements nouvellement créés.

 

De ce fait le SENA dit se réserver le droit d’entrer en grève, si ces préalables ne sont pas satisfaits.

 

 

 

 

 

 

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