IMG-LOGO
Accueil Article Education nationale : Cinq promotions dans la galère
Société

Education nationale : Cinq promotions dans la galère

IMG La ministre de l'Education Nationale silencieuse devant ce désastre.

Cinq promotions, sorties de l’Ecole normale supérieure, ne savent plus à quel saint se vouer. Déjà sur le marché de l’emploi, ces compatriotes se retrouvent toujours sans postes budgétaires. Certains sont décédés sans avoir touché un franc de leur salaire.

 

L’Ecole normale supérieure est-elle, finalement, un établissement qui forme des chômeurs ? A ce jour, cinq promotions de cet établissement d’enseignement supérieur tirent le diable par la queue et se tournent les pouces à la maison à ne rien faire.

 

Sortis de leur formation, ces promotionnels, qui n’ont que les yeux rivés vers la Fonction publique et vers les services du Budget, n’ont toujours pas des postes budgétaires. Quand bien même tous ont été affectés dans différents établissements publics de la place. Les plus téméraires exercent malgré cette situation inconfortable. Quand d’autres ont préféré de rester à la maison ou d’offrir leurs services dans les établissements privés de la place. « Nous ne sommes pas obligés d’aller travailler, surtout qu’à la Fonction publique, on ne paie plus les rappels de solde », souligne un promotionnel de la 25e promotion. Lequel déplore une situation horrible, ce, malgré les multiples démarches déjà entamées dans les différentes administrations concernées. « Ils disent qu’ils règlent la situation au cas par cas. C’est-à-dire les promotions avant nous. Puis, ils vont s’occuper de notre promotion. Mais c’est long et plusieurs de nos collègues sont déjà décédés sans toucher le moindre kopeck », a-t-il souligné.

 

Rappelons qu’il s’agit, ici, des 23e, 24e, 25e, 26e promotions Et bientôt la 27e promotion. Des promotions, respectivement de 2018 et 2019 qui restent, à ce jour, sur présalaire. Il y a la 25e promotion des enseignants 2020 qui compte, précisément, 350 enseignants, qui, jusqu’à ce jour, n’a ni présalaire, ni salaire. Pire encore, la promotion 2021, sortie de l’ENS, en juin 2021, reste, jusqu’à ce jour, en attente d’affectation.

 

Il y a plusieurs mois, à la suite de leurs nombreuses démarches auprès des entités compétentes, notamment à la Solde, beaucoup d’entre eux découvraient qu’ils étaient détenteurs d’un numéro de matricule solde, mais ne perçoivent ni présalaire, ni salaire. « Alors que nous sommes déjà assis à la maison depuis un déjà. A qui profite notre argent », s’est indignée une enseignante. « Dernièrement, nous avons, à leur demande, complété nos dossiers, avec la légalisation du Baccalauréat. Mais malgré toutes ces démarches, nous ne percevons toujours rien », continue notre interlocuteur.

 

Sur les 421 dossiers, seuls 71 enseignants de la promotion perçoivent leur présalaire. Quant aux 350 restants, ils sont abandonnés à eux-mêmes. « Nous ne savons pas ce qui se passe entre le Ministère de l’Education nationale, le ministère du Budget et le ministère de la Fonction Publique », déplore un enseignant totalement désemparé.

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires