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Economie

Election électrique à la chambre de commerce : la CGPMEI dénonce les manœuvres dolosives du camp Kouakoua

IMG Emmanuel Zué, président de la CGPMEI.

 

La guerre est ouverte au sein de la Chambre de commerce. A 4 mois de l’élection d’un nouveau bureau à la  tête de cette organisation, les différents regroupements se livrent une guerre ouverte pour s’assurer la majorité du vote. Ce qui explique la dernière sortie de la Confédération gabonaise des petites et moyennes entreprises et industries que dirige Emmanuel Marcos Zué.

 

Pour ce regroupement, il n'est pas judicieux que le PDG du groupe ACK, fasse croire à tous ceux qui aspirent à une meilleure gestion de cette institution que les dés sont pipés et qu'il n'y a pas d'autres alternatives que la sienne.  Le bureau sortant, auquel appartient Alain Claude Kouakoua, potentiel candidat de la CPG et de l'OPG, est accusé par de nombreux entrepreneurs d'avoir géré la chambre de commerce et de l’avoir conduite dans le chaos actuel. 

 

Emmanuel Zué et les siens fustigent en outre,  l'absence de marchés pour les nationaux, le non-paiement de la dette publique, la mise à l'écart systématique des nationaux dans les contrats publics-privés, l'absence de soutien des banques, le non-respect des clauses préférentielles des nationaux dans la passation des marchés publics.

 

Le président de la CGPMEI Emmanuel Marcos Zué, qui s'est indigné de l'attitude du candidat Alain Claude Kouakoua appelle les entrepreneurs à garder  espoir ; « les opérateurs économiques installés sur l'étendue du territoire doivent comprendre que l'éventuel  soutien que la CPG et l'OPG peuvent apporter au candidat du groupe ACK, n'est pas synonyme d'élection de ce dernier. La CPG constitue certes la plus grande force économique de notre pays, mais n'est pas, en nombre,  représentative de l’ensemble du tissu économique national. »

 

Et de poursuivre ; «  Je trouve  cette candidature insultante. Car Alain Claude Kouakoua est toujours vice-président du bureau sortant. Il n'a jamais eu le courage de démissionner pour dire son opposition à la gabegie constatée. Pire, il a manqué de mots pour dénoncer la fameuse gestion opaque, il a manqué d'honnêteté intellectuelle pour se démarquer réellement du bureau actuel. Bien au contraire, il a souvent assumé, à de nombreuses reprises, l'intérim de Jean-Baptiste Bikalou. Les entrepreneurs nationaux et les non- nationaux doivent savoir qu’ Alain Claude Kouakoua qui a eu tous les grands marchés du BTP en 20 ans n'est pas capable de leur présenter une dizaine de PME que son groupe a tiré vers le haut et qui sont devenues compétitives. » Chaud devant !

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