L' étudiant hospitalisé.
Observant un mouvement de grève de la faim à la suite de leur exclusion des effectifs de l'école normale supérieure (ENS), un des quatre étudiants grévistes de la faim a été admis à l'hôpital Chinois de Libreville.
Par Wilfrid Kombe Nziengui
Une semaine après le déclenchement d'une grève de la faim qu'ils observent à l'entrée de l'école normale supérieure (ENS), un des quatre anciens étudiants est mal en point. L'étudiant fragilisé par le manque d'alimentation a été conduit tout dernièrement dans une unité sanitaire où il serait toujours interné. Les quatre étudiants manifestent depuis qu'ils ont été mis à la porte de cet établissement d'enseignement supérieur.
Interpellé sur ce dossier par un collectif d'étudiants de l'ENS, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, Président de l'ONG EDUCAF, par ailleurs Ambassadeur Leadership et Engagement Jeunesse du Gabon, s'est saisi de la question. Il a adressé des correspondances aux plus hautes autorités afin que ces étudiants regagnent leurs salles de classe respectives.
«Que les autorités saisies prennent leurs responsabilités, on ne peut continuer avec pareille spectacle. Gardons ces étudiants dans nos prières, le Gabon présentera un jour un visage meilleur que celui qu'il présente aujourd'hui et l'ENS retrouvera ses lettres de noblesse», indique Geoffrey Foumboula.
Depuis bientôt trois ans, le climat entre les étudiants et le corps administratif de l'école normale supérieure s’est considérablement dégradé. L'actuel Directeur général aurait déjà arbitrairement exclu 39 étudiants. Une situation totalement incompréhensible pour de nombreuses personnes qui se demandent ce qui n'irait plus dans cet établissement qui a pour vocation de former les enseignants de demain et non des potentiels chômeurs.
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