IMG-LOGO
Accueil Article Entraves à la liberté de la presse : Pierre Tany Boutamba menacé, sa carte de presse arrachée au Commissariat de Nzeng-Ayong
Société

Entraves à la liberté de la presse : Pierre Tany Boutamba menacé, sa carte de presse arrachée au Commissariat de Nzeng-Ayong

IMG C'est dans ce commissariat lugubre que notre confrère a été molesté et détenu.

La liberté de la presse est une vue d’esprit au Gabon. L’affirmer c’est défoncer des portes ouvertes au regard des abus que subissent les journalistes.  Chaque jour qui passe ceux qui ont choisi d’exercer ce métier font l’objet d’intimidations, de menaces, de violence et parfois d’arrestation sans que les autorités en place ne daignent réagir.  Pierre Tany Boutamba, l’actuel directeur de publication du site en ligne Médiaposte vient de faire l’amer expérience des abus en l’encontre  des hommes de presse. 

 

Les faits se déroulent au Commissariat de Nzeng-Ayong dans le sixième arrondissement de la commune de Libreville. Le 13 juillet dernier, des taximen, pour la plupart de nationalité camerounaise, protestent ouvertement contre les agissements des policiers exerçant dans l’arrondissement. Le journaliste est contacté par les manifestants pour la couverture de leur manifestation.

 

Sans rechigner Pierre Tany Boutamba prend ses effets et se rend sur les lieux.  Il va en effet constater une vive dispute entre les agents de police et les taximen.  Il va de suite prendre son appareil photo et tenter de prendre des images afin d’illustrer son article.  Mal lui en a pris, puisqu’un groupe de policiers sous les ordres d’un capitaine va procéder à son arrestation avant de récupérer sa carte de presse. Menacé et  brutalisé, le journaliste va passer un moment désagréable sans qu’aucun responsable ne daigne mettre fin à cette action punitive.  Pierre Tany Boutamba aura beau expliquer qu’il ne fait que son travail, les éléments de la police n’auront cure. Avec une arrogance sans pareille, ils vont plutôt se vanter d’être les gardiens du régime. «  Ceux qui ont sauvé le régime en 2016 », relève notre confrère.  

 

Questions ; avec de tels abus  est-il étonnant qu’en matière du respect de la liberté de la presse, le Gabon végète au  117e rang mondial ?

 

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires