Etudiants orientés à l’ONE : Quand Mouguiama Daouda tente de sauver Ossouka

Le ministre de l'Enseignement supérieur tente de sauver la face.

Plus rien ne va au sein du gouvernement. Présenté à coup de renfort médiatique comme une équipe portée sur l’action, le gouvernement que dirige Rose Christiane Ossouka brille surtout  par des contradictions internes révélatrices d’une absence de cohésion.  

Invitée lundi dernier  au plateau de l’émission «  Face à vous » sur la télévision nationale, la Cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka a indiqué sans sourciller, qu’aucun étudiant n’a  été orienté à l’Office Nationale de l’Emploi (ONE).  

Une déclaration qui a fait sursauter les 2500 étudiants qui multiplient depuis plusieurs jours des sit-in devant le ministère de l’Enseignement supérieur, ce afin de contester ladite décision.  D’ailleurs, très vite, la Cheffe du gouvernement a été raillée sur les réseaux sociaux aussi bien pour  sa méconnaissance du dossier que pour cette sortie de piste.

Mouguiama Daouda tente de rattraper le coup

En difficulté après la déclaration de sa cheffe, le ministre de l’Enseignement supérieur qui jusqu’ici  d’ignorait les étudiants manifestants  devant ses bureaux, n’avait plus  d’autres choix que de les recevoir à une séance de travail. Le ministre va indiquer que la séance de recours est à nouveau ouverte pour tous les étudiants qui souhaitent partir ou revenir à l’ONE. Avant d’indiquer que «  l’Etat n’a effectivement pas orienté des étudiants à l’ONE en tant  que demandeurs d’emploi, mais dans le cadre  de la formation et l’insertion professionnelle ».  

On aurait dit, à écouter le ministre,  qu’il avait à faire à un public composé de personnes naïves. Ou que l’ONE dirige le département de la formation professionnelle. En gros, l’on nage dans une véritable incurie.

 Mais qu’importe Mouguiama Daouda  va, pour désamorcer la bombe et sauver la face  du gouvernement, annoncé que près de 800 étudiants  vont être accueillis par l’Institut national de sciences  de gestion (INSG).

Là encore, personne ne sait quand et comment tout cela va se passer.