IMG-LOGO
Accueil Article Evénements d’Okondja : Le PDG veut sacrifier « les seconds couteaux » pour sauver Mathias Otounga
Politique

Evénements d’Okondja : Le PDG veut sacrifier « les seconds couteaux » pour sauver Mathias Otounga

IMG Ce ministre devrait déposer sa démission.

 

Dans un pays normal, Mathias Otounga Ossibadjouo aurait été demis de ses fonctions à défaut de déposer lui-même sa lettre de démission.   Mais au lieu de prendre la mesure de la gravité de ce scandale, la hiérarchie du parti au pouvoir tente de noyer l’affaire en voulant sacrifier « les seconds couteaux ». C’est-à-dire, les personnes qui auraient fait fuiter l’audio de la conversation dans laquelle Mathias Otounga appelle les militants à boycotter la tournée de « l’invité indésirable ».

 

Conséquence, dans un courrier signé le 26 août dernier,  Romaric Ghislain Youmou, secrétaire départemental  du PDG  de la Sébé-Brikolo a adressé une demande d’explication au secrétaire fédéral, Léandre Mesmin Mahoungou.  Ce dernier serait soupçonné d’avoir fait fuiter sur les réseaux sociaux l’audio de la conversation dans laquelle Mathias Otounga traite Alexandre Barro Chambrier d’invité indésirable.   

 

Une manœuvre  qui met davantage en évidence le degré d’irresponsabilité des Pdgistes, du moins, de ceux qui manoeuvrent dans l’ombre pour sauver la tête du ministre de la Décentralisation. Parce que dans cette affaire ce qui est grave ce n’est pas la  diffusion de l’audio mais  plutôt le fait qu’un ministre de la République se permette de traiter  un compatriote, acteur politique en pleine tournée, « d’invité indésirable ».  Au-delà de la contradiction sémantique  que renferme l’expression «  invité indésirable », il faut surtout relever que les agissements de Mathias Otounga mettent à mal la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

 

 

D’autant que dans le même audio, Otounga  parle de Barro Chambrier et de sa délégation en des termes encore plus péjoratifs. Pour les désigner, le ministre emploie le vocable «  ces gens-là ».  Un vocable lourd de sens qui comporte un côté agressif. C’est tout simplement intolérable !

 

Si tant est que les instances dirigeantes du  PDG  ont pour préoccupation première de travailler dans le sens de l’unité et la stabilité du pays, ils devraient sanctionner Mathias Otounga au lieu de se livrer à une défense spécieuse en sanctionnant celui que l’on accuse d’avoir fait fuiter l’audio. 

 

 

 

 

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires