L’information est parue dans le dernier numéro du journal Le Mbandja avant d’être relayée par Gabonreview. Se sentant floué après la fusion-absorption de Démocratie Nouvelle (DN) dans le parti au pouvoir, René Ndemezo’o Obiang pourrait, une nouvelle fois, claquer la porte pour un retour dans l’opposition, peut-on lire dans les deux médias.
Cette menace du natif de Bitam aurait pu paraître crédible si l’on ne connaissait pas le côté fourbe et manipulateur de l’homme. Ndemezo’o n’a jamais été un véritable membre de l’opposition. Il a toujours été un homme du pouvoir, accessoirement chargé de l’exécution de bases besognes de ce même pouvoir contre l’opposition. On l’a vu en 1981, quand il avait fait semblant de se faire arrêter alors que son séjour en prison ne visait qu’à espionner les prisonniers du Mouvement de redressement national (Morena).
Ce n’est donc pas étonnant de constater, que plus de 41 ans après, toute la carrière politique de Ndemezo’o n’a porté que sur des trahisons et du chantage. Et là, en l’occurrence, l’ex patron de Démocratie nouvelle ( DN) s’inscrit dans une autre opération de manipulation. N’ayant pas obtenu la Vice-présidence de la République, sa proposition d’intégrer le directoire du Parti démocratique gabonais (PDG) restée sans réponse, il est réduit aujourd’hui au rôle de simple militant de base. Tout comme l’ensemble de ses soutiens ayant intégré le PDG. En réalité, Ndemezo’Obiang est tombé sur plus malin que lui. D'ailleurs, pour ajouter à ces humiliations, les proches de Nourredin Bongo (fils et conseiller politique d’Ali Bongo) le snobent ouvertement en lui faisant de fausses promesses.
Normal, le pouvoir ayant obtenu ce qu’il voulait de lui, c’est-à-dire l’affaiblissement de Jean Ping au sortir de la dernière élection présidentielle, ne trouve plus intéressant et opportun de poursuivre cette alliance. Ndemezo’o Obiang qui est loin d’être un novice en politique sent qu’il est en train de se faire « entuber » tout comme les Massavala Maboumba , Eyeghé Ndong et bien d’autres. « Retenez-moi ou je fais un malheur » semble s’exclamer alors le natif de Bitam. Que nenni, plus personne n’en a cure de ce chantage. Preuve, que celui que ses militants présentent comme un fin stratège, n’est plus ni moins, qu’un piètre calculateur.
Pire, Ndemezo’o sait qu’au cas où il démissionnerait, il devra immédiatement rendre des comptes sur sa gestion du Conseil économique social et environnemental (CESE). Surtout que les autres conseillers n’ont cessé de dénoncer la gestion calamiteuse de cette institution par lui et les autres membres de son bureau. Un énième retournement de veste l’exposerait à des poursuites judiciaires.
Du reste, Ali Bongo et les Pdégistes n’ont jamais oublié qu’après avoir claqué les portes du parti au pouvoir en 2015, l' ancien soutien de Ping n’avait pas de mots assez durs en qualifiant Ali Bongo « de singe malade » lors de toutes les causeries et meetings auxquels il prenait part. Ndemezo’'o Obiang est donc bloqué entre deux quais. Il sait qu’au moindre faux pas, c’est fini pour lui.
A lire vos propos ,il ressort que vous ne savez pas respecter vos papas ,vos aînés ou les autorités de votre pays . Vous ne prenez même pas la peine de se dire,"Est-ce que ce que je vais écrire est-il fondé ?" A vous lire,vous parlez encore au conditionnel ,rien n'est exact. Je viens vous dire ,de respecter Monsieur Ndemezo'Obiang. Respectez l'homme qu'il est et l'homme qu'il a toujours été. Pourquoi vous ne critiquez pas Ali Bongo Ondimba pour la gestion dictatoriale du Gabon? Pourquoi vous ne parlez pas de ceux qui rendent le peuple gabonais mendiant ? Pourquoi vous ne parles pas de ceux qui pillent le Gabon? Vous êtes fort pour critiquer les vrais gens du pays. Les vrais politiciens du pays. Arrêtez ça !!!
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