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Face à l’incapacité de l’Etat à solder les factures : Les prestataires de la restauration arrêtent les livraisons des repas dans les hôpitaux publics

IMG Au CHUL les malades n'ont plus de repas.

Les revendications dans le secteur de la santé n’en finissent plus. Après la colère des médecins qui refusent les intégrations, voilà que les patients sont privés de repas, depuis quelques semaines déjà.

 

Guy Patrick Obiang Ndong est-il réellement l’homme de la situation ? A la tête du ministère de la Santé, ce proche de Sylvia Bongo Ondimba n’est toujours pas à la hauteur de la tâche. Trois ans après sa nomination, le médecin est toujours à la ramasse. Mauvais casting ? Surement au regard de la chienlit dans les structures sanitaires publiques.

 

Pour preuve, depuis plusieurs semaines déjà, les patients des hôpitaux publics sont privés de repas. Selon des sources proches du dossier, cette situation serait due aux factures impayées chez les prestataires chargés de préparer les repas des patients. Résultats, les patients se font apporter les repas par leurs proches. Une situation qui peut avoir des conséquences sur la santé des malades dont les pathologies nécessitent une alimentation stricte et surtout contrôlée.

 

Comment en est-on arrivé là ?

« Les prestataires ne sont pas payés depuis plusieurs mois. Ils ont donc arrêté de travailler. Les hôpitaux n’ont plus les moyens de respecter leurs engagements faute de subvention et de crédits de l’Etat », fait savoir un responsable d’hôpital qui a requis l’anonymat. Du Centre hospitalier universitaire de Libreville à celui d’Owendo, la situation est désormais la même.

 

Et comme si les patients ne souffraient pas assez, certains responsables des structures sanitaires ont décidé de renflouer les caisses et les poches, en invitant les patients à s’alimenter auprès des restaurants internes par l'achat d’un ticket à hauteur de 1 000 Fcfa.

 

Entre-temps, Guy Patrick Obiang Ndong, prompt à communiquer sur des futilités, est resté stoïque. Une attitude, à la limite de la désinvolture, qui en dit long sur le management du protégé de Sylvia Bongo Ondimba. Mais bon, quand on est dans les bonnes grâces de la première dame, rien ne peut vous atteindre surtout pas les critiques des malades qui n’ont pas d’autre choix que de se soigner dans les structures hospitalières publiques.

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