Faits-Divers : Il meurt à la suite d’une agression au chevron

Marius Stelin Nzoghe Ebe.

Marius Stelin Nzoghe Ebe, 25 ans, agent à l'Office national de l'emploi est mort de suite d’une agression. Il aurait recu un coup de chevron à la tête de la part d’un ressortissant Camerounais, le jeudi 11 février dernier à Nzeng-Ayong en face du complexe scolaire Épi.  Le jeune homme va rendre l'âme le mardi 16 février courant dans une structure sanitaire de la place à la suite d'une hémorragie interne.

Par Wilfrid Kombe Nziengui

Tristesse et consternation au domicile familial du jeune de 25 ans, Marius Stelin Nzoghe Ebe, tué au cours d'une altercation entre lui et un trio d'hommes, identifiés comme étant des ressortissants Camerounais.

Les faits commencent dans la nuit du jeudi 11 à vendredi 12 février 2021. Alors que le défunt et son frère aîné et deux de leurs amis se  retrouvent autour d'un pot à quelques pas de leur domicile. Aux environs de minuit, les quatre garçons décident alors de rentrer chez eux. Proches de leur domicile, Marius et son grand frère, vont accompagner leurs amis. Après s'être séparés de leurs camarades, les deux frères rebroussent chemin pour leur domicile. Mais arrivés au niveau du complexe scolaire Épi, ils auraient fait face à un groupe d'hommes identifiés comme étant des sujets Camerounais, qui se trouvaient assis dans l'une des menuiseries, lesquels auraient invité les deux jeunes à faire moins de bruit.

« Il est vrai qu'en marchant nous faisions du bruit, mais en plus de nous demander de nous taire, ils vont nous traiter de braqueurs. Énervés pour avoir été qualifiés de bandits  par des inconnus nous leur avons demandé de répéter ce qu'ils venaient de dire à notre endroit. Après la courte dispute, il s'en est suivi une altercation entre l'un des trois menuisiers et moi avant que mon petit frère qui se tenait à l'écart ne vienne m'apporter secours. C'est ainsi qu'un d’eux va lui assener un coup de chevron à la tête>>. Relate le frère aîné du défunt.

Lequel  poursuit ; « Aussitôt Marius est tombé. Conscient qu'ils avaient commis l'irréparable, ils vont tous prendre la fuite. J'ai essayé de secouer  mon petit frère mais il ne réagissait presque pas. J'ai ainsi décidé d'aller alerter nos amis qu'on venait d'accompagner chez eux. Ensemble nous avons encore essayé de secouer le cadet avant d'en informer à mon père. À l'arrivée de la police, les trois hommes sont sortis de leur cachette pour tenter de s'expliquer. Après que Marius ait été déposé à la maison, les policiers nous ont ensuite embarqué pour le commissariat. On nous a tous libérés le lendemain en attendant de voir l'évolution de la situation. >>.

Endormi chez lui, la santé de Marius ira de mal en pis. Quelques heures après, ses parents qui le croyaient pendant ce temps endormi sous le coup de la fatigue vont découvrir du sang qui sortait de sa bouche, de ses narines et de ses oreilles. Il sera donc transporté précipitamment au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) avant d'être envoyé du côté du Centre hospitalier universitaire d'Owendo. Là-bas face au manque de scanner, il sera évacué à la polyclinique Chambrier ou il finira par rendre l'âme le mardi 16 février 2021 à 12h30.

Informé du décès du jeune homme, le sujet Camerounais, auteur du coup fatal, prendra la poudre d'escampette. Il est activement recherché par la police. Mais deux de ses frères seraient en garde à vue à la police judiciaire.