Faits-Divers : Poignardé par sa conjointe il trouve la mort faute de caution exigée par l'hôpital

L'auteur du meurtre présumé

| Par Wilfrid Kombe Nziengui

Un gendarme, l'adjudant Dandy Vincent Ndjila en service au camp du gros bouquet, dans le premier arrondissement de Libreville est mort dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 Mai 2022. Le corps habillé à succombé aux blessures à la suite d'une scène de ménage qui a éclaté plus tôt entre lui et sa concubine, qui a fait usage d'un couteau de cuisine qu'elle n'a pas hésité à planter à son homme. Lequel va décéder car faute de caution exigée par le centre hospitalier universitaire d'Owendo, où il avait été transporté. Indique Gabonreview.com

La gendarmerie gabonaise est en deuil. Un de leurs éléments, Dandy Vincent Ndjila, est mort non pas au front, mais à la suite d'un coup de poignard de sa conjointe. Les faits se sont produits à la suite d'une bagarre entre le défunt et sa concubine au camp du gros bouquet non loin de la prison centrale de Libreville. Vivant ensemble depuis quelques temps, cette relation amoureuse traversait des moments de secousses du fait des nombreuses scènes de ménages à n'en point finir. Mais sauf que le dernière a fini par virer au drame. 

Selon le confrère,, ce jour-là, l'adjudant est rentré chez lui aux environs de 3h du matin, dans un état d'ébriété. Comme d'habitude, il a trouvé sa femme à la maison. Mais comme d'habitude, une dispute va éclater entre les deux. Mais contrairement à toutes les autres fois, la femme du gendarme va s'emparer d'un couteau de cuisine qu'elle va planter à l'homme dit-on en guise de légitime défense, contre son homme qui  aurait lui aussi fait usage d'un couteau.  

Transporté au centre hospitalier universitaire d'Owendo, l'agent de force de sécurité ne va pas être traité car n'ayant pas déboursé la caution exigée par le personnel soignant. Un montant que les frères d'armes qui l'avaient accompagné ne possédaient. Il va finalement rendre l'âme dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 Mai 2022. Un décès qui aurait certainement été sauvé si le centre hospitalier universitaire d'Owendo avait fait preuve d'humanisme.