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Politique

Fermeture des frontières : Entre cacophonie et amateurisme au gouvernement

IMG Le ministre de l'Intérieur tente de sauver les meubles.

Qu’est ce qui se passe au sein du gouvernement ? Y a-t-il une ligne directrice ? Une concertation entre les membres de l’équipe conduite par Rose Christiane Ossouka ?  Poser cette série d’interrogations c’est mettre le doigt sur la récente cacophonie entre le ministère de la Défense et celui du ministère de l’Intérieur en  rapport avec la décision de la  fermeture des frontières terrestres.  De manière cavalière et alors que cela ne relevait  pas de ses compétences, le ministre de la Défense, Michaël Moussa a rendu public, le samedi dernier, un communiqué faisant état de la fermeture des frontières  terrestres.  

 

Dans un ton martial, le Colonel  de la gendarmerie nationale Félicien Koyi, Secrétaire général adjoint du ministère de la Défense,  a indiqué que « suite à la remontée particulièrement importante de la pandémie de Covid-19, le ministère de la Défense nationale informe les populations que les frontières terrestres sont fermées à compter de ce jour, samedi 30 janvier 2021 (…) jusqu’à nouvel ordre ». Problème, la décision prise par le ministère de la Défense est en vigueur depuis plusieurs mois.  Mieux, la décision de fermeture des frontières qu’avait prise le département de l’Intérieur avait été accompagnée de dérogations pour ne pas avoir à paralyser les activités commerciales entre le Gabon et les autres pays de la sous-région.

 

Conséquence pour rattraper la bévue de son colloque, sûrement motivée par une autre actualité, Matha va pondre hier lundi,  un communiqué dans lequel il précise à nouveau que la décision prise par le ministère de la Défense est toujours assortie des mêmes dérogations à savoir : la circulation, sous condition, des citoyens gabonais dans les pays de la sous-région d’Afrique centrale et celle des ressortissants  des pays de la sous-région souhaitant regagner leurs pays respectifs, la circulation des  personnels des Institutions internationales  ou sous régionales en provenance de l’extérieur  ou en partance du Gabon, l’approvisionnement continu des marchés en denrées alimentaires et autres produits de premières nécessités,  l’approvisionnement en produits pétroliers, gaziers et pharmaceutiques. 

 

Sauf que le mal était  déjà fait. L’exécutif vient, une nouvelle fois, de montrer ses errances et son amateurisme dans la gestion de la crise sanitaire.

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