(Forum de la presse) Maganga Moussavou : « La provincialisation viendrait remettre le Gabon sur les rails »

Pierre Claver Maganga Moussavou lors de la déclaration de presse.

Le président du Parti social démocrate, Pierre Claver Maganga Moussavou (PCMM) à échangé pour la troisième fois avec les hommes des médias dans le cadre du 3e forum de la presse du Parti social démocrate, ce jeudi 17 juin au siège de cette formation politique sis à l'ancien Sobraga.

Par Wilfrid Kombe Nziengui

Costume bleu bien dressé, Pierre Claver Maganga Moussavou s'est, pour la troisième fois, adressé aux hommes de médias dans le cadre du forum de la presse. Ce rendez-vous, qui est le troisième du genre, a tourné autour du thème ''La provincialisation''.  Un concept  que l'initiateur présente comme la solution au sous-developpement dans lequel est plongé le Gabon. Ce, avec la possibilité de développer le pays, en s'attaquant prioritairement aux projets de la route, de l'éducation, de la santé, du sport etc. Pour le président du PSD, la provincialisation viendrait remettre  le Gabon sur les rails et redonner la vie à l'intérieur du pays, qu'il dit avoir été oublié par le gouvernement.

Pour la mise en place de ce plan de développement du Gabon, le natif de Moutassou estime qu’il sera nécessaire de débloquer la somme de 270 milliards par an pour l’ensemble du pays, soit  30 milliards par province.  Tout en injectant un montant de 500 milliards par an pour s'attaquer au problème de la route. L’ancien Vice-président ne manque pas de fustiger la gouvernance actuelle con

«Tout est concentré à Libreville comme si seul Libreville représentait tout le Gabon. L'intérieur du pays est vide, alors que nous avons la possibilité d'éviter la montée des masses vers la capitale», deplore-t-il.

Par ailleurs, l'ancien vice-président de la République s'est attaqué avec virulence, aux détournements des deniers publics qui sont en partie responsables de la situation économique catastrophique actuelle du pays. Pour éradiquer le fléau, il indique qu’il faut mettre l’accent sur le choix des hommes appelés à gérer la chose publique.