Les populations de la ville de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié, dans le Sud-Est du Gabon, peinent à bénéficier des soins de qualité dans la seule structure sanitaire publique de la ville. Pour cause, les dysfonctionnements observables au sein de cet établissement sanitaire. Le personnel soignant manque quasiment de tout, ce qui limite leurs prestations au strict minimum, c’est-à-dire des consultations pour des maladies légères, voire moins graves. Les personnes souffrant de maladies graves sont directement évacuées à l’hôpital privé de Bongolo ou sur Lambaréné soit plus loin à Libreville.
Une situation difficile pour les populations de la capitale provinciale et des villages environnants : « Je suis presqu'à terme et je dois subir une césarienne, ne pouvant pas être opérée à l’hôpital canadien, par manque de chirurgien obstétricien, je suis obligée de me rendre à Bongolo, pour donner naissance à mon enfant », a confié Chimène Moubouasse, une habitante de la ville de Mouila.
Pour rappel, l'hôpital canadien de Mouila (CHREM), construit dans un style pavillonnaire par la société canadienne Vibec, dans le 2e arrondissement de la commune de Mouila, a été inauguré en novembre 2001. 18 ans après, cet hôpital, qui a suscité beaucoup d’espoir, n’est plus que l’ombre de lui-même. Dommage !
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