La tension monte à l'Hôtel de ville de Libreville.
Ils refusent d’être traités comme des malpropres alors qu’ils ont, pendant des années, servi avec dévouement cette administration. Les agents qui doivent faire valoir leur droit à la retraite au sein de l’hôtel de ville viennent de monter au créneau pour dénoncer le traitement dénigrant et inhumain dont ils font l’objet.
A l’occasion d’une déclaration donnée le mardi 25 janvier dernier, un collectif d’agents constate pour le regretter que l’administration municipale veut faire partir les agents municipaux comme de malpropres. « Ils ont pris la décision de mettre les 165 agents à la retraite sans notification en plus de les priver des salaires du mois de janvier. Ces derniers se sont vus arrachés leurs bons de caisse hier, lundi. L’administration municipale fait dans le banditisme ! » fustige Célestine Bikiké, la présidente du syndicat Solidarité.
Il n’en fallait pas plus pour que la tension monte. Après la sortie des agents à la retraite, le Syndicat des agents libres de la mairie de Libreville va interpeller les responsables de l’administration sur cette situation tout en fustigeant lui aussi cette façon d’agir. Si l’administration que dirige Christine Mba Ndutume va reconnaître l’incurie dont elle s’est rendue coupable, elle va néanmoins estimer que le retrait des bons de caisse avait été effectué pour éviter de tomber dans une situation de trop-perçu desdits agents, tout en promettant dans l’immédiat le début du paiement des indemnités de départ à chaque agent concerné par la mise à la retraite.
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