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Grand ménage à l’ U.0.B : Plusieurs hauts responsables auditionnés à la PJ

IMG Ropivia et plusieurs autres responsables ont été auditionnés à la PJ.

Au cours des deux dernières semaines, plusieurs hauts responsables sont les uns après les autres auditionnés à la Police judiciaire (PJ). En cause, la gestion financière et matérielle de l’UOB.

Sale temps pour plusieurs  responsables administratifs  à l’Université Omar Bongo.  Alors que l’actualité portait ces dernières semaines sur les préparatifs de la reprise des cours et autres activités pédagogiques, de  nombreux membres de l’administration ont  été surpris de recevoir  des convocations pour des auditions sous procès-verbal à la Police judiciaire sis au Komo. Si pour l’heure, les autorités rectorales se gardent de rendre cette affaire publique,  de nombreuses sources au sein des services de police et au ministère de l’Enseignement supérieur indiquent  que ces auditions  concernent essentiellement les membres  de l’ancienne équipe rectorale conduite par le Pr Marc Louis Ropivia. 

 

En cause, la gestion financière et matérielle de la plus grande université du pays au cours des cinq dernières années. Les accusations sont lourdes. On parle de soupçons de malversations financières, d’opacité autour de la gestion de l’argent  des inscriptions de l’année  2017-2018, la vente du parc automobile de l’UOB (bus et voitures de liaison),  des engagements obscurs et surfacturations avec des sociétés  invisibles pour les travaux de réfection et de la connexion internet, de la disparition de près de 150 ordinateurs... 

 

Marc Louis Ropivia (ancien Recteur),  Dieudonné Robert Obanga (ancien Secrétaire général),  Jacqueline Motto Ossou ( ancienne chargé des finances),  Raissa Kogou ( gestionnaire comptable) ,  Jean Claude James ( Doyen des Facultés de droit et des sciences économiques), Véronique Mavoungou ( Doyenne des Facultés des Lettres et des sciences humaines),  Pamphile Mebiame Akono ( ancien directeur du département des sciences de l’information et de la communication), Pierre Willy Loundou ( directeur du département  d’Anglais) et beaucoup d’autres sont,  les uns après les autres, auditionnés par les agents de la police judiciaire.

 

Pire, au cours de la même semaine, de nombreux véhicules de fonction  aux mains desdits responsables ont été arraisonnés et parqués pour  nécessité d’enquête.  Pour l’heure, indiquent nos sources, aucune personnalité ne fait l’objet de poursuites judiciaires. Par contre,  toutes les personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire, sont interdites de quitter le territoire.

 

 Comment en est-on arrivé là ?

 

Pour avoir   la réponse à cette interrogation, il faut remonter le temps  et s’arrêter en février 2020.  Dans une lettre, l’actuel Coordinateur des affaires présidentielles, Nourredin Bongo Valentin, saisissait le ministre de l’Enseignement supérieur,  Dieudonné Moukagni Iwangou, aux fins de l’interpeller sur « le fonctionnement de l’université Omar Bongo ».  Le fils d’Ali Bongo tout en pointant la gestion critiquable de cette institution  par Ropivia et ses équipes,  instruisait  au ministre d’initier des audits.  Au lendemain de cette interpellation, Marc Louis Ropivia prenait la décision de démissionner de son poste. Il indiquait à cet effet : «  C’est précisément parce que je m’approche à grand pas d’un âge respectable que j’ai décidé de m’épargner le déshonneur d’un combat risible… ».  Sauf que le Professeur en géographie vient d’être tiré de sa tranquillité pour répondre de sa gestion à la tête de l’UOB. Le début d’une affaire  qui promet en rebondissements.

 

(A suivre)

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7 Commentaires

ADA Claudia - Jul 03, 17:55

Nous attendons la suite avec impatience car l'université Omar Bongo qui est la plus grande université du Gabon est dans un état déplorable.

Charles Assembe - Jul 03, 22:02

Si toutes les affaires du pays pouvaient être traitées ainsi il n y aurait pas de quoi crier au ???? !!!!

Fallasse1ayong - Jul 04, 00:16

Qu'il n'en soit pas seulement un bon coup de communicatuin atour d'un problème aussi grave que celui de l'Université Omar Bongo. Vivement que tous les auteurs de ces malversations financières et matérielles comparaissent auprès des juridictions compétentes. Pourvu que ceci fasse école à ceux qui maintenant cette entité et aux générations à venir. Faites vraiment la limitée sur l'affaire UOB m, s'il vous plaît.

Moubemb - Jul 05, 07:30

Tout ça parce que le Recteur Ropivia à démissionné. Mais diantre où sont passés les accrombessi , souleyman etc....

Stephane Nguema - Jul 05, 09:57

Esperons que ce n'est pas de la distraction car l'université Omar Bongo est un labirinte d'incarseration mental et intellectuel

Metogo Mezui - Jul 05, 09:59

Mon Dieu merci.si je pouvais enfin étudier dans des meilleures conditions.A seigneur merci.un peu de démocratie dans mon chère pays

Black Out - Jul 06, 15:53

Démarche très appréciable qui, pour ma part, ne devrait pas s'arrêter à cet effet d'annonce.... Comme de nombreuses autres affaires du pays En outre, il importerait, au monde des études supérieures gabonais, si la justice pouvait un temps doit peu, se pencher par la même occasion, sur la gestion des autres institutions d'enseignement supérieur que sont l'ENS, l'INSG, L'ENSET, L'ENEF....Et j'en passe ! Dans le cas contraire, le gabonais lamdat pourrait penser à une chasse au sorcières....


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