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Grève à l’enseignement supérieur : Mouguiama Daouda appelle aux négociations, le Snec demande sa démission

IMG Le Snec met la pression.

La tension est montée d’un cran dans l’enseignement supérieur.  Estimant ne pas être écouté par  sa tutelle, le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs (Snec) a organisé un sit-in, le jeudi 20 janvier dernier, devant le siège de l’Assemblée Nationale. Ce,  pour  exiger l’intervention de Faustin Boukoubi, le président de ladite institution,   dans la résolution de la crise. Surtout que quelques heures avant, lors de l’assemblée générale, le  SNEC avait ouvertement appelé à  la démission du ministre, Patrick Mouguiama Daouda.

 

Les enseignants en colère accusent le ministre de privilégier les menaces et les intimidations alors qu’il est attendu sur le terrain des négociations.  D’autant que les points portant sur la régularisation des situations administratives (reclassement après stage, titularisation, intégration,  changement de corps..) l’arrimage de la pension retraite, l’augmentation des capacités d’accueil dans les établissements supérieurs et le paiement des vacations n’ont toujours pas trouvé de solutions.

 

 

Devant cette situation devenue explosive, Mouguima Daouda  n’aura plus d’autre choix qu’en appeler à l’ouverture des négociations. Dans une note d’information en date du 21 janvier, le Pr Frederic Mabemga Ylagou, l’actuel Secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur,  va inviter les enseignants grévistes à une rencontre le même vendredi  à 10 heures.  Pas question, rétorque le Snec. Le syndicat indique qu’après avoir récusé  le ministre, il attend désormais une intermédiation de l’Assemblée Nationale pour sortir de cette crise.

 

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