La fédération des collecteurs des régies financières (FECOREF) en grève illimitée depuis le 13 juillet dernier a suspendu tout service minimum, le 27 juillet dernier suite au silence méprisant des autorités. Mais cette radicalisation du mouvement de grève n’a pas emmené le gouvernement à trouver des solutions aux revendications posées. Notamment, le paiement des primes (PPB et PS), la régularisation des situations administratives des agents et la signature d’un contrat de performance entre la présidence de la République et les administrations des régies financières.
Le silence du gouvernement jugé méprisant met plutôt le feu aux poudres, puisque la Fecoref est bien décidé à passer à la vitesse supérieure en publiant sur la place publique les contenus des rapports d’audits sur les primes et les effectifs dans les régies financières. Agents fantômes, doublons, paiements indus des primes…ce sont des rapports d’audits explosifs susceptibles d’éclabousser plusieurs hauts responsables en fonction.
En plus d’agiter cette menace, la Fecoref dénonce la politique d’endettement tout azimut du gouvernement : « le gouvernement préfère s’endetter que de régler les problèmes des régies financières qui elles, en cas de sérénité, peuvent assurer aisément les recettes propres de l’Etat même au-delà des objectifs fixés » s’est indigné Sylvain Ombindha Talheyma III, porte-parole de la Fecoref.
Du reste, la Fédération invite la presse nationale et internationale à prendre part au point presse qu’elle organisera ce jeudi 6 août. A cette occasion, Jean D. Mbatsi Bayonne, Richard Mbagangoye, Davy Mounguengui, Nicaise Otounga et Sylvain Ombindha Talheyma III promettent de faire exploser la maison des régies financières pour qu’enfin advienne l’ère d’une saine gouvernance.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires