La tension est montée d’un cran à l’UOB et à l’USTM. En cause la radicalisation du mouvement de grève des enseignants-chercheurs membres du Snec. Alors qu’à l’USTM, les étudiants décidaient de monter au créneau pour dénoncer un nouvel arrêt des cours à la suite de la grève des enseignants, à l’UOB le bureau du Snec organisait dans la même journée une assemblée générale pour décider de la poursuite et même de la radicalisation du mouvement de grève. A la suite de cette assemblée générale, les enseignants sont passés à la vitesse supérieure en verrouillant le grand portail.
Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire des responsables du ministère de l’Enseignement Supérieur. Le Secrétaire général dudit département, Frédéric Mambenga Ylagou, va ordonner que les verrous soient retirés avant d’informer les chefs d’établissements qu’un état de service hebdomadaire est attendu d’eux, souligne le site en ligne Gabonreview. Et le SG de poursuivre ; « le ministère n’exclut pas de faire déclencher par les administrations compétentes, le processus de mise en mesures conservatoires.»
Frédéric Mambenga Ylagou va en outre exiger des secrétaires généraux des établissements d’établir des fiches de présence au poste aux enseignants en service. Sauf que la sortie du Secrétaire générale ne va en rien entamée la détermination des enseignants. Lesquels conditionnent la fin du mouvement de grève à la régularisation des situations administratives, au paiement des vacations et à l’amélioration des conditions d’études.
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