Les étudiants de l'USTM à la belle étoile.
Ils sont pour la plupart étudiants en Master 2. Logiquement beaucoup d’entre eux auraient depuis deux ans pour certains, un an pour d’autres, bouclé leurs études à l’Université des sciences et techniques de Masuku. Mais il n’en est rien. La nouvelle grève déclenchée par le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) paralyse les activités dans cet établissement supérieur situé dans la province du Haut-Ogooué. Conséquence, les étudiants ne savent plus où donner de la tête face au chevauchement des années académiques et l’enlisement qui en découle.
C’en est trop. Le 06 juillet dernier, les étudiants de Master 2 ont décidé à leur tour de déclencher un mouvement de grève pour dénoncer cette situation et interpeller par la même occasion le gouvernement sur la nécessité de trouver des solutions aux revendications posées par les enseignants.
« Nous dénonçons le chevauchement des années qui entraîne un retard considérable dans l'avancement de la situation académique des apprenants que nous sommes. En effet, les promotions 2019-2020 demeurent encore à ce jour à l'USTM alors que ces dernières étaient censées avoir terminé avec les enseignements et les soutenances», explique un étudiant joint par la rédaction de Top Infos Gabon.
Mais trois jours après, la situation n’a toujours pas évoluée. Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Patrick Mouguiama Daouda reste sans réponse. Les étudiants ont décidé alors de passer à la vitesse supérieure en plaçant devant l’entrée de l’établissement des matelas et des draps. Désormais, ils dorment à la belle étoile en espérant que cette action de désespoir emmène le gouvernement à réagir.
Du reste, le Snec en grève depuis bientôt trois semaines, exige dans l’immédiat la régularisation de l’ensemble des situations administratives, l’amélioration des conditions d’étude, l’augmentation des capacités d’accueil, le paiement des vacations…
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