IMG-LOGO
Accueil Article Grève dans les régies financières : Grande assemblée générale ce vendredi 13 novembre
Economie

Grève dans les régies financières : Grande assemblée générale ce vendredi 13 novembre

IMG Les agents appelés à la mobilisation des grands jours à l'Immeuble Arambo.

Ils ne lâchent rien. Ni les intimidations, ni les convocations à la direction générale de recherches (DGR) n’ont eu raison de leur détermination à faire aboutir leur combat pour la dignité des agents des régies financières.  Les membres du bureau de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) appellent  plutôt les agents à la mobilisation en prenant part à la grande assemblée générale organisée ce vendredi 13 novembre à 10 heures  à l’immeuble Arambo. 

 

Une AG qui se veut décisive puisqu’elle va déterminer la suite à donner au combat face au mutisme observé par le gouvernement après trois mois de grève. Ce qui fait dire à Alain Roberto Ngoma Ndzim Mba, Secrétaire général adjoint de la Fecorefi, que nous faisons le constat qu’il ( le gouvernement) ne se préoccupe guère de nos revendications bien au contraire on nous serre la menace et le passage  en force comme solution à la profonde crise. «  La Fecorefi,  pour le retour à la dignité, ne fera  pas marche en arrière »  poursuit le syndicaliste dans le message envoyé à l’ensemble des agents.

 

Jean Marie Ogandaga tente-t-il de doubler les partenaires sociaux ?

 

Sauf qu’en face,  le ministre de l’Economie, Jean Marie Ogandaga, est accusé de mener des manœuvres désespérées visant à isoler les syndicalistes à travers des réunions portant sur l’élaboration d’un texte encadrant juridiquement  le paiement de la prime de spécificité (SP). Inadmissible dénonce la Fecorefi : «   Nous ne cesserons de le dire ; ce qui est censé être fait pour nous, sans nous, est contre nous.  Un faisceau d’informations en notre possession laisse  penser qu’une fois de plus et une fois de trop, que ces autorités n’ont aucune volonté de ramener la sérénité dans les régies financières » rétorque,  le président du Syndicat des professionnels des impôts, Sylvain Ombindha Talheywa III.  

 

Et de rajouter, les partenaires sociaux ayant réellement posé le problème sont purement et simplement écartés, l’administration préférant travailler seule pour imposer par la suite  un texte qui n’a reçu l’assentiment  des partenaires, et donc des agents.  «  C’est quoi la stratégie derrière ? C’est pour rendre les partenaires sociaux responsables de tous blocages qui pourraient découler du refus d’un texte aux allures de contrat léonin. Mais ils se leurrent » prévient le premier responsable du syndicat des impôts. 

 

Sylvain Ombindha Talheywa III informe  en outre de ce que «  le texte qu’ils se proposent de nous présenter prévoit une réduction de la PS de 50% dans une sorte  de pot commun. (…) Comprenez tout simplement que ce qui est censé être perçu trimestriellement sera  divisé par deux. Doit-on l’accepter sachant que c’est le fruit de nos efforts ».

 

Pour rappel, hormis les revendications portant sur le paiement et l’harmonisation des primes, la Fecorefi exige la régularisation des situations administratives, la publication des résultats des audits sur les agents et des primes ainsi que l’organisation d’une concertation tripartite entre la présidence de la République, le gouvernement et les partenaires sociaux.

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires