C’est la conséquence immédiate de la décision d’entrée en grève du Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs (Snec). Si à Libreville, un important détachement de la gendarmerie a été dépêché pour empêcher la fermeture du portail de l’Université Omar Bongo (UOB) et contenir tout débordement, ce n’est pas le cas à Franceville où les enseignants ont décidé de la fermeture de l'Université des Sciences et Techniques de Masuku depuis le jeudi 13 janvier dernier. Avec pour effet, l’arrêt des cours et de toutes les autres activités.
Preuve de l’échec des mesures d’intimidations des autorités du ministère de l’Enseignement supérieur pour empêcher la grève. Quelques heures avant que le Snec décide de son entrée en grève, le Secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur, le Pr Frédéric Mabenga Ylagou, avait dans une note, demandé aux responsables d’établissements de procéder à un recensement des agents à leurs postes tout en rappelant aux enseignants les conditions d’entrée en grève.
Pour rappel, le SNEC exige la satisfaction immédiate des points de revendications portant sur la régularisation des situations administratives (reclassement après stage, titularisation, intégration, changement de corps..) l’arrimage de la pension retraite, l’augmentation des capacités d’accueil dans les établissements supérieurs et le paiement des vacations.
Si en juillet 2021, la tutelle et le Snec sont parvenus à signer un protocole d’accord, le syndicat regrette qu’aujourd’hui il n’y ait pas d’avancées majeures dans la satisfaction du cahier de charges. Le gouvernement est plutôt accusé de traîner les pieds.
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