Hier, lundi 02 novembre, les étudiants de l’Université des sciences et technique de Masuku (USTM) sont sortis dans la rue tout en barricadant l’entrée principale de l’établissement. Au terme de l’assemblée générale qui a eu lieu un jour avant, les étudiants ont décidé à leur tour d’entrer en grève pour fustiger le mutisme du gouvernement face aux revendications des enseignants. Ce d’autant que le bureau du Syndicat national des enseignants chercheur branche USTM vient de décider de la prolongation de leur mouvement de grève.
Conséquence, les étudiants mettent désormais la pression sur le gouvernement pour qu’il se prononce soit sur une reprise imminente des cours soit sur la proclamation d’une année blanche. La deuxième option semble de plus en plus à craindre eu égard à la sortie du Snec-UOB. La branche conduite par Mathurin Ovono Ebe fustige l’absence de mesures appropriées pour le déroulement des cours en pleine crise de Covid-19. Précisément, l’entassement des étudiants dans des amphithéâtres exigus alors que dans le même temps les regroupements des fidèles dans les églises sont conditionnés à 30 personnes.
Au nom d’une priorité de santé publique à géométrie variable, le gouvernement expose les enseignants-chercheurs à une contamination de masse, dénonce le Snec. Le Snec accuse en outre Patrick Mouguiama Daouda de conforter la politique de paupérisation des enseignants en refusant de payer les arriérés de vacations et les rappels soldes sans omettre la question des régularisations des situations administratives. Du coup, le Snec conditionne toute reprise des cours à la régularisation de l’ensemble des revendications. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama Daouda est au plus mal.
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