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Guerre ouverte entre médias : Me Moumbembe : « Le Bazooka se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires au pénal pour dénonciation calomnieuse contre GMT et Gabonreview… »

IMG Me Jean-Paul Moumbembe, avocat du journal Le Bazooka.

Qui aura la peau de l’autre dans la guerre ouverte que se livrent différents médias ? La question est posée alors que Me Jean-Paul Moumbembe, avocat du journal Le Bazooka, a organisé ce lundi 29 août, une conférence de presse visant à appeler les parties  belligérantes  ( Gabonreview, Gabon Média Time et Le Bazooka) à privilégier la voie de l’apaisement. 

 

Pour  l’avocat du journal Bazooka, dont le directeur de la publication et de la rédaction est Olivier Konate Kombe, un procès public serait nuisible pour l’image des médias plaignants d’autant qu’indique-t-il ; « ses clients qui sont disposés à aller jusqu’au bout de leur logique  disent  disposer  d’éléments matériels et intentionnels pour faire échec à toute hypothèse de procès d’intention à leur encontre. »

 

Me Moumbembe indique en outre, que son client se réserve le droit,  à son tour, de déclencher une poursuite judiciaire au pénal  à l’encontre de Gabonreview et Gabon Média Time pour dénonciation calomnieuse. «  Nous sommes convaincus que s’il y a procès nous allons gagner ce procès. Au moment où je vous parle j’ai des preuves  qui laissent penser, qu’effectivement, il y a eu distribution de l’argent. Il y a une liste et des signatures. » rajoute Me Jean-Paul Moumbembe.

 

Non sans indiquer «  que je suis certes l’avocat du journal Bazooka, je gagne mon argent, j’aurais pu pousser mon client à la guerre mais à quoi cela sert ?  J’invite plutôt  à la réconciliation. Il faut que les belligérants arrivent à s’entendre. »

 

Pour rappel, le 30 juillet dernier,  Gabonreview et Gabon Média Time avaient porté plainte contre le journal Bazzoka.   Une requête aux fins de dénonciation d’acte d’atteinte à la notoriété ou à la réputation  avait  été introduite aussi bien auprès   de la Haute autorité de la communication (HAC) que devant   le tribunal judiciaire de Libreville.

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