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Hôtel de ville : Le Fal et le Sylaml durcissent la grève, les syndicats « jaunes » volent à la rescousse de Mba Ndutume

IMG Les agents lors du lancement de la grève le 11 août 2022.

Plus rien ne va dans l’entité que dirige Christine Mba Ndutume.  Trois semaines après le lancement d’une grève générale par la Coalition syndicale Fal-Sylaml, les services au sein de la mairie centrale et des arrondissements sont quasiment à l’arrêt.  Si un service minimum de deux heures est organisé par les grévistes, cela ne suffit pas à évacuer les demandes des usagers en cette période de rentrée scolaire.

 

Mais pour la coalition syndicale il n’est pas question  de reculer temps que les revendications,   portant sur le départ des fonctionnaires et autres agents du secteur  privé des postes de responsabilités à la mairie, ne trouvent satisfaction.  Les grévistes exigent en outre, dans l’immédiat,  la régulation des situations administratives des agents retraités et  la fin des recrutements anarchiques.

 

Acculées et de plus en plus présentées comme incapables de remettre de l’ordre dans ce capharnaüm, les autorités de la mairie ont, semblent-ils, décidé de casser le mouvement de grève en instrumentalisant des syndicats sans réelle crédibilité. 

 

Ce qui explique, la sortie de la  Dynamique communale et Sylam. Ce  regroupement syndical s’est permis de fustiger le mouvement de grève lancé par leurs collègues  en prétendant qu’elle (la grève) était totalement illégale. Et que les syndicats n’avaient pas respecté la procédure qui devrait conduire au déclenchement de ce mouvement.  L’incurie des syndicats « jaunes » ne s’arrête pas là puisqu’ils ajoutent dans leur communiqué que leurs collègues ont pris l’option de ne pas répondre au dialogue lancé par Mba Ndutume : « grand fut notre étonnement de constater que ces derniers ont une fois de plus brillé par la politique de la chaise vide, en opposant à l’administration un refus catégorique à cette main tendue ».

 

Il ne fallait pas être un clerc pour comprendre que la fameuse dynamique était en mission commandée pour discréditer un mouvement de grève dont ils n’ont, pourtant pas été, les initiateurs.  Mieux, à la rescousse d’une maire qui fait étalage de son incompétence, la fameuse dynamique  oublie que cette grève est d’abord la conséquence de l’obstination de Mba Ndutume et des siens à faire nommer à des postes de responsabilité des agents extérieurs alors que les cadres de la mairie sont laissés au garage. Fallait-il se taire devant autant d’incongruités ? Fallait-il que les partenaires sociaux continuent de cautionner la mort programmée des carrières des agents-maison ? Le Fal et Sylaml ont décidé de mettre fin à la chienlit. Et, visiblement, cette posture est largement suivie par les agents municipaux. 

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