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Société

Huit ans après l'assassinat sauvage de la petite Catherine : Les commanditaires ne sont toujours pas inquiétés

IMG Le corps de la petite fille mutilé.

Par Wilfrid Kombe Nziengui

 

La mère de l’enfant assassinée, contactée, il y a quelque temps, est totalement désespérée. Sa fillette ayant été, prématurément, arrachée à son affection, elle avait fondé son espoir sur la justice de son pays, pour qu’elle fasse non seulement la lumière sur ce dossier, mais encore et surtout qu’elle mette derrière les barreaux l’auteur de ce crime odieux et ses supposés complices. Mais, jusqu’à ce jour, il n’en est rien, absolument rien.

 

Huit (8) ans après, la génitrice de la fillette lâchement et froidement assassinée ne cesse de lever les yeux vers les cieux, à attendre une décision du parquet. Pourtant, elle se rappelle que, ce 27 octobre 2013, sa fille a été égorgée vive par son ex-concubin, Claude Emery Massandé, aujourd’hui, âgé de 53 ans. Ce meurtre avait conduit à l’arrestation de son ex-concubin. Ce dernier aurait commis la basse besogne sur l’instigation d’une commanditaire présumée, Déborah Mvoumbi, une jeune infirmière habitant elle aussi Nkoltang. Elle avait été citée par le meurtrier chez le juge d’instruction.

 

Fatiguée de nombreux tours sans succès au parquet de Libreville

 

Ce jour-là, Claude Emery Massandé avait fait des révélations sur celle qu’il avait dénoncée comme la commanditaire présumée de l'assassinat. Elle lui aurait d’abord remis une avance de 300 mille Fcfa sur une promesse de 1 million 500 mille Fcfa. En plus de ces confessions, il avait éclaboussé la commanditaire présumée d’avoir, avant la petite Catherine Ekovone, assassiné deux autres enfants, qui seraient, semble-t-il, enterrés dans la concession de cette dernière. Ce qui avait occasionné la descente des agents de police sur les lieux suspectés d’être un cimetière informel. Des paires de gants y avaient d'ailleurs été retrouvées. Seulement, voilà, depuis huit (8) ans, la mère de Catherine est fatiguée de nombreux tours sans succès au parquet de Libreville.

 

Assise devant sa porte, elle n’a que les larmes, pour exprimer à quel point la douleur emplit encore son cœur. Totalement dépitée, elle n’a pas manqué de déclarer : « Je suis vraiment fatiguée, je ne crois plus à rien. J’étais là-bas, il n’y a pas longtemps, mais la réponse est la même. L’affaire est en cours. C’est la même chanson ». Ni elle ni ses proches n’auraient de nouvelles des deux présumés complices, qui, jusqu’à ce jour n'ont pas encore été jugés ni condamnés. Une situation qui laisse planer des doutes sur leur présence en prison.

 

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