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Impayés de primes à L’Infass : Les enseignants boycottent les soutenances

IMG Les enseignants de l'INFAS en assemblée générale.

Réclamant plusieurs mois de primes, les enseignants-formateurs de l’Institut national de formation et d’actions sanitaire et sociale (INFAS) ont tout simplement boycotté les soutenances qui devaient avoir lieu mardi dernier.

 

Le couvercle a sauté, le mardi 27 juillet dernier, à l’Institut national de formation et d’actions sanitaire et sociale (Infass). En cette date arrêtée pour le démarrage des soutenances, les étudiants ont été surpris de l’absence, du moins, du refus catégorique des enseignants de prendre part à cet exercice pédagogique. Une action qui a consisté, pour les formateurs, à manifester leur colère du fait du non-paiement des primes depuis près d’un an.

 

« C’est le contraire qui aurait surpris, au regard du mépris affiché par la Direction de l’établissement. Ils avaient promis de boycotter les soutenances et ils ont mis leur menace à exécution », déplore un étudiant.

 

Le ton est le même du côté des enseignants. « Au moment où nous avons presque pris nos vacances et que nous devons nous rendre dans nos villages, à l’intérieur du pays, nous ne comprenons pas pourquoi la motivation financière que nous appelons généralement ‘’BV’’, ne nous est pas encore attribuée. La seule tranche à laquelle nous avons eu droit est celle qui faisait office de quatrième trimestre (T4) de l’an 2020. Depuis lors, plus rien », s’indigne un enseignant. Et un autre de rajouter : « Nous avons donc décidé de mettre à exécution notre menace votée à la majorité absolue lors de l’assemblée générale que nous avons tenue, il y a quelques semaines ».

 

Marie Noëlle Avomo Obame éconduit la presse

 

Pour équilibre d’informations, la presse présente, mardi dernier, à l’Infass va, immédiatement, saisir la Directrice de l’établissement, Marie Noëlle Avomo Obame épse Ella Obounou. Mais cette dernière, dépassée par l’ampleur du mouvement de grève, va éconduire les journalistes sous prétexte qu’elle ne pouvait pas recevoir la presse, sans qu’elle ne l’ait sollicitée. A-t-on besoin d’une autre preuve du mépris avec lequel cette dame gère un établissement public. Question : qu’est-ce qui milite pour le maintien d’Avomo Obame à ce poste, alors que son mode de management est aussi critiqué par les étudiants que par les enseignants.

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