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Incarcération d’un avocat à la prison de Port-Gentil : « Les poursuites contre Me Iréné Mezui Mba ont violé la loi sur la profession d’avocat… », déclare la défense

IMG Me Iréné Mezui Mba est toujours incarcéré à la prison de Port-Gentil.

A l’occasion d’une conférence de presse donnée hier, vendredi 18 mars,  Me François Meye, avocat  de Me Mezui Mba, a pris la parole pour fustiger le non-respect des procédures dans l’inculpation de son client. Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt à la prison du Château de Port-Gentil  pour une affaire d’escroquerie. Me François Meye rappelle qu’aucune enquête préliminaire des unités de police et de gendarmerie ou autre corps de défense et de sécurité  ne peut être menée contre l’avocat suspecté d’une infraction sans que le bâtonnier ne soit immédiatement informé.

 

Ce qui n’est pas le cas dans l’affaire concernant Me Irénée Mezui Mba. De ce fait, poursuit la défense de l’inculpé, « les procès-verbaux dressés dans cette affaire sont nuls et de nul effet. » Ces formalités n’ont pas été respectées par les autorités de poursuite notamment le procureur de la République du tribunal de première instance de Port-Gentil, rajoute l’avocat.  

 

Un argumentaire qu’avait balayé  le procureur de la République de Port-gentil, lequel avait indiqué dans un communiqué, qu’il avait saisit le représentant du bâtonnier à Port-Gentil. En réponse à cette sortie, la défense de Me Irénée Mezui rétorque   que la loi n’a pas institué des représentants du bâtonnier, car il n’y a qu’un seul bâtonnier.  Avant d’ajouter que « c’est donc à tort que  l’on n’a voulu faire croire que le bâtonnier aurait eu l’information ». D’autant que le 07 mars 2022, l’avocat inculpé avait déjà été entendu à titre de renseignement sans que le bâtonnier n’eut été informé.  

 

La défense de Me Irénée, souligne par ailleurs, que l’obligation de notification au bâtonnier vise essentiellement à préserver le secret  professionnel de l’avocat. Ce secret professionnel ne peut être levé qu’à partir du rapport dressé par le bâtonnier se fondant sur des éléments de véracité des faits. et si les faits ont outrepassé le cadre du mandat avec son client. A quel moment a-t-il manqué son mandat ? Et en vers qui ? Interroge la défense. Et de conclure ;  « Les poursuites contre Me Iréné ont violé la loi sur la profession d’avocat. » 

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