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Incarcération de Jean Rémy Yama : Le Snec démonte le contenu des plaintes pour escroquerie dans l’affaire de la SCI-Serpentin

IMG Le Snec monte au créneau dans la défense de Jean Rémy Yama.

 

A l’occasion d’une déclaration de presse donnée ce vendredi 04 mars à l’Université Omar Bongo,  le Syndicat  national des enseignants et chercheurs ( Snec) a ouvertement condamné l’arrestation arbitraire  et l’incarcération de Jean Rémy Yama.   Si le président de ladite organisation syndicale est poursuivi pour des supposés faits d’escroquerie à l’endroit de quatre de ses collègues dans l’affaire de la SCI-Serpentin,  le syndicat a immédiatement fait la démonstration  que ces accusations étaient dénuées de sens.

 

L’organisation syndicale a, au préalable, rappelé que la SCI-Serpentin est une société immobilière regroupant  316 sociétaires tous appartenant au Snec. Laquelle SCI compte à son oeuvre  60 résidences habitées et 13 en travaux. Le Snec a, par la suite, déconstruit le contenu des plaintes de quatre enseignants à l’endroit de Jean Rémy Yama. «  Ekogho Thierry Blanchard est propriétaire de la parcelle n°418 sur laquelle est érigée une bâtisse d’une valeur de 30 millions sur les 40 millions déposés. Un chèque de 10 millions lui a été proposé en guise de remboursement qu’il a refusé. », explique-t-il.   

 

Et de poursuivre ; «  Abdouramane Ibrahim Touré a déposé 3 millions de Fcfa et est propriétaire de la parcelle n°E576 sur laquelle est déjà érigé un sous-bassement d’une valeur estimée à 10 millions de Fcfa. »

 

Quant à Makani Thomas, poursuit le Snec, il est propriétaire de la parcelle n°E464 et a déposé 3 millions de Fcfa. Medza Mve Samson Daudet est, lui,  propriétaire de la parcelle n°250 et a déposé 1 million correspondant au droit à la parcelle.

 

Du reste, le Snec relève  que les plaintes antérieures, en date de 2018, de Thierry Blanchard Ekogho et d’Abdouramane Ibrahim Touré ont été classées sans suite par l’ancien procureur de la République, Olivier Nzaou. « Cependant celles du président Jean  Rémy Yama déposées  contre ces deux même plaignants sont curieusement restées sans suite », souligne l’organisation syndicale.

 

De plus, note le Snec, les deux nouveaux plaignants qui sont Medza Mve Samson et Makani Thomas n’ont jamais notifié  à la gérance de la SCI-Serpentin leur désir de démissionner du projet, ce que les deux premiers avaient fait. Aussi le Snec s’étonne-t-il  de voir apparaître ces deux nouveaux plaignants qui sont jusqu’à ce jour membres du projet.

 

(Affaire à suivre)

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