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Indemnisations des discothèques : Les chèques de la honte !

IMG Une vue des chèques reçus.

Ils n’en reviennent toujours pas.  Onze mois après la fermeture de leurs structures (boîtes de nuit, discothèques, bars..) les 197  propriétaires ont été invités hier, à percevoir leurs chèques au titre  du soutien financier apporté par l’Etat.  Grande a été  leur surprise de découvrir des chèques d’un montant variant entre 250 et 300 milles Fcfa.  Des sommes dérisoires en comparaison aux déficits occasionnés par la fermeture  de leurs structures.  

 

« C’est une insulte  qui nous est faite. Cet argent ne couvre même pas nos dépenses sur une semaine. Vous imaginez sur un an. » Dénonce, Joël Mapangou, propriétaire d’une des structures.   La preuve d’un manque de considération à la limite  du cynisme,  le gouvernement n’a en aucun moment invité les tenanciers, organisés en Collectif, à des négociations pour évaluer le niveau de leurs pertes et des possibles montants de dédommagement. Ce, en dépit de plusieurs courriers envoyés par le collectif à la Cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka. 

 

«  Madame le  Premier ministre, à ce jour aucun responsable des 197 structures retenues pour le paiement n’a été convié à une quelconque discussion  sur les modalités et montants de paiement, ce qui s’apparente à une sorte de dictat » indiquaient les membres du Collectif dans le courrier envoyé à la Cheffe du gouvernement, le 08 février 2021.  

 

Ayant sans doute compris que par cette attitude  le gouvernement n’avait cure de leurs souffrances, les tenanciers rappelaient tout de même à l’exécutif gabonais que si leurs structures n’avaient pas été fermées par le gouvernement du fait de la lutte contre la pandémie, ils n’auraient  jamais eu recours aux dites autorités : «  car à la vérité nos structures nous permettaient de vivre décemment tout en nous acquittant de nos engagements régaliens vis-à-vis  de l’Etat ». Mais tout laisse désormais  penser qu’il y a quelque part une volonté d’assujettir et d’appauvrir  le peuple gabonais.

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