Plus rien ne va à l'INSG.
La tension est montée d’un cran au sein de l’Institut national des sciences de gestion ( INSG). Les étudiants excédés par la gestion chaotique de cet établissement d’enseignement supérieur sont montés, hier, lundi 6 février, au créneau pour demander le départ de l’actuel directeur général. Entre autres points de revendications ; les étudiants fustigent un calendrier pédagogique opaque, une communication de la direction totalement floue, les difficultés dans le retrait des documents administratifs et des meuilleures conditions d’études.
Pour signifier leur ras-le-bol, les étudiants ont déserté les salles de classe et organisé un sit-in devant les bureaux de la direction générale. La levée de boucliers des étudiants intervient quelques jours après le mouvement de grève déclenché par le personnel ATOS de l’établissement.
Ces derniers, dénoncent à leur tour, le traitement inhumain dont ils sont victimes de la part de l’actuelle direction. Précisément, le fait que depuis six ans, l’établissement ne reverse pas les primes aux agents. En plus de l’absence des bulletins de salaire et les cotisations CNSS non-reversées.
Pourtant, pour ne pas en arriver à cette situation de blocage, les grévistes indiquent avoir interpellé à plusieurs reprises la direction qui s’est plutôt calfeutrée dans une attitude arrogante. « Nous avons essayé de négocier depuis le 20 janvier, et c’est aujourd’hui qu’on nous appelle en négociation, le jour même du mouvement. Cela ne se fait nulle part. Nous avons refusé », dénonce un des responsables syndicales dans les colonnes de nos confrères d’Infos 241.
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