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Intrigues et coup bas politique : Cyriaque Mvourandjami, l’homme à abattre !

IMG Cyriaque Mvourandjami, la cible des félons du PDG.

L’ennemi du PDG c’est le PDG lui-même a-t-on coutume de dire. Cet adage vient une nouvelle fois d’être vérifié lors de la célébration en différé du 12 mars dans la province du Haut-Ogooué. La fête  a vite tourné au pugilat et à la  guerre ouverte.  De nombreux cadres du parti au pouvoir  issus de cette province veulent coûte que coûte, vaille que vaille, obtenir la  tête  de Cyriaque Mvourandjami. 

 

Pour cause ?  L’actuel directeur de cabinet politique du Distingué camarade, Ali Bongo, a décidé de mettre fin à la politique de mobilisation des masses contre les espèces sonnantes et trébuchantes.  L’objectif étant  de mettre fin à une pratique qui a consisté à présenter des foules amassées en contrepartie de quelques billets, des morceaux de pain ou des boisons, pour des véritables militants alors qu’il n’en est rien en réalité. 

 

Sauf  que Cyriaque Mvourandjami était loin d’imaginer  qu’en lançant une telle réforme il dévoilait  au grand jour la politique d’enfumage servi à Ali Bongo par de nombreux cadres du parti issus de la province du Haut-Ogooué et même ailleurs. Puisque ces derniers doivent désormais faire la démonstration de leur réelle capacité de mobilisation  non plus   à partir de l’argent sorti des caisses du PDG, mais par le niveau d’attachement des militants à la formation politique au pouvoir.

 

Mal lui en a pris. A l’occasion de la célébration du 54 e anniversaire du PDG dans la province du Haut-Ogooué, les cadres du parti adeptes  du « Tout pour les Téké », originaires de Leconi, Bongoville et  Ngouoni ainsi que les Obamba du 1er arrondissement de la commune de Franceville vont  décider de coaliser leur force pour  ouvrir le feu sur  Cyriaque Mvourandjami. Immédiatement, les couacs constatés dans l’organisation de la cérémonie à  Franceville vont lui être imputés au prétexte qu’il n’aurait pas décaissé les moyens financiers nécessaires.

 

La cabale ne va pas s’arrêter là, les félons à la manoeuvre vont activer certains activistes et les médias pour tirer à l’arme lourde sur un homme qui veut mettre fin aux campagnes « de mensonges » et « de tromperies » servies à Ali Bongo avant chaque  échéance électorale.  D’autant que ces pratiques, sous fond d’achat de conscience, ternissent considérablement l’image du parti.

 

Désormais conscient du danger que représente Mvourandjiami, les  cadres du parti dans le Haut-Ogooué vont pousser l’outrecuidance en publiant sur les réseaux sociaux des vidéos des jeunes se plaignant de leur traitement lors de la cérémonie. Au point d’envoyer  les personnes mobilisées vers le domicile du directeur de cabinet politique d’Ali Bongo  pour qu’ils aillent réclamer leur dû. Il ne fallait pas être un clerc pour se rendre compte que le scénario était prévu d’avance avec pour seul résultat la mort politique de Mvourandjiami.   

 

Surtout que nombreux de ces jeunes, recrutés à l’Oprag où officiait un des manœuvriers, ont embarqué le 09 avril dernier  dans un train. En quittant Libreville pour Franceville les instructions leur avaient été données tout comme  va être déployée toute une logistique (véhicules de location de marque  Toyota Avenis, chambres réservées à d’hôtel à Heliconia). Questions quels sont les barrons du parti qui ont financé cette expédition ? Pourquoi ces derniers refusent aujourd’hui d’assumer la responsabilité de leurs actes ?

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