Dans un message adressé au peuple Gabonais, rendu public le dimanche 12 avril, Jean Ping s’est dit inquiet et préoccupé de l’instauration par le régime en place de l’état d’urgence. Pour celui que ses partisans n’ont cessé d’appeler « le président élu », le confinement total cache une volonté de l’exécutif d’imposer aux gabonais son maintien au pouvoir.
Le confinement total, loin de réellement être la méthode efficace pour lutter contre la pandémie du Covid-19, sert plutôt d’habillage juridique favorable à un déploiement des forces de sécurité et de défense dans les rues. Cette présence abusive des forces de sécurité date de 2009. Elle s'est renforcée depuis 2016. Tout cela en violation de l'état de droit, souligne Jean Ping.
La réaction du peuple gabonais ?
Si pour le moment personne ne peut présager de ce qui arrivera dans les jours et semaines à venir, le président de la Coalition pour la nouvelle République, dit être attentif aux premières réactions des gabonais face aux risques de dérives propres aux pouvoirs autoritaires. Le risque principal, poursuit le président de la CNR, étant lié à la possibilité que le domicile privé des Gabonais soit violé, sans aucun encadrement conforme à la loi et à la réglementation.
L'implication de toutes les catégories des forces de défense et de sécurité renforce ces inquiétudes et révèle une conception de l'état d'urgence qui est en réalité un état de siège. Il y a en cela une violation de la Constitution, que rien ne saurait justifier. Dans les Etats respectueux du droit et où les dirigeants bénéficient de la légitimité, l'état d'urgence reste dans des limites bien comprises, fait remarquer Jean Ping.
L’ancien président de la Commission de l’Union Africaine, souligne de ce fait que les principes de Syracuse constituent parmi d'autres un exemple en droit international, de nécessité d'engager les Etats à veiller à inscrire les restrictions ou les dérogations, notamment des droits civils et politiques, dans le respect de ce qui est autorisé. Même l'OMS n'est pas oublieuse de ces principes de Syracuse, y compris dans les situations de pandémie. Des éléments de droit à des années lumières des visées obscures du régime en place.
Ping tu es fou sal conard
Nous ne construirons jamais le Gabon avec nos injures. Cette forme d’expression est à prescrire. Au collège ou au lycée, nous apprenons l’argumentation directe ou indirecte. L’objectif du discours argumentatif consiste à propos d’un thème (un sujet) de soutenir une thèse (un point de vue, une opinion) qui réponde à une problématique. Il faut convaincre un adversaire, soit pour modifier son opinion ou son jugement, soit pour l’inciter à agir. En nous demandant de commenter un article, le journal ne s’attend pas à salir son blog. Citation de célébrité : « Dans les discussions les injures sont les raisons de ceux qui ont tort.» Bon chemin!
Nous ne construirons jamais le Gabon avec nos injures. Cette forme d’expression est à proscrire. Au collège ou au lycée, nous apprenons l’argumentation directe ou indirecte. L’objectif du discours argumentatif consiste à propos d’un thème (un sujet) de soutenir une thèse (un point de vue, une opinion) qui réponde à une problématique. Il faut convaincre un adversaire, soit pour modifier son opinion ou son jugement, soit pour l’inciter à agir. En nous demandant de commenter un article, le journal ne s’attend pas à salir son blog. Citation de célébrité : « Dans les discussions les injures sont les raisons de ceux qui ont tort.»
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