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Politique

Jean Ping sur le terrain de la lutte contre le Covid-19

IMG Jean Ping distribuant des masques aux transporteurs d'Okala.

Alors que les médias internationaux et nationaux pro régime tendent à le présenter comme un homme fini et isolé, Jean Ping se tient aux côtés du peuple dans le combat contre le Covid-19.

Il tient lui même à effectuer le déplacement. A procéder à la distribution des masques ou de pagnes pour leur confection. Awendjé,  Okala,  Jean Ping a multiplié ces derniers jours des sorties publiques pour être aux côtés des populations dans la lutte contre la pandémie du Covid-19. Au mois d’avril, le président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) a même supervisé la distribution des kits alimentaires aux populations défavorisées.

 

Des actions en phase avec  les discours prononcés ces dernies mois appelant le peuple à la solidarité, au respect des mesures barrières et à la résilience. « Le président élu », comme ne cessent de l’appeler ses partisans, profite bien de la cacophonie et des limites du pouvoir dans la gestion de cette crise sanitaire.  Les populations le lui rendent bien par les élans de sympathies,  des mots de soutien.  Une réalité à des années lumières de celle décrite par les scribes du Palais. Lesquels multiplient les papiers à charge afin de faire passer Jean Ping pour un homme «  seul au monde ».

 

C’est l’orientation de l’article  de Mathieu Olivier paru le 07 mai dans Jeune Afrique. Le journal Panafricain, sans doutes par reconnaissance envers le généreux sponsor qu’est le Palais de Libreville, présente l’ancien diplomate comme un chef de fil plus que jamais isolé au sein d’une opposition qui, parfois, le suit sans le comprendre. Un homme qui reste bloqué sur l’élection présidentielle de 2016. Responsable de la débâcle de cette même opposition aux élections couplées législatives et locales de 2018.  Un leader qui tergiverse entre l’appel à la vacance du pouvoir dû à l’Accident vasculaire cérébral (AVC) d’Ali Bongo et son obstination à revendiquer sa victoire volée. 

 

Un portrait peu flatteur  qui laisse transpirer en réalité les craintes de ces commanditaires.  Le deuxième mandat d’Ali Bongo est une catastrophe. Son état de santé, les guerres intestines au sein de son camp et l’absence de véritables  cadors laissent planer le spectre d’une fin de règne du clan Bongo/PDG. Les signaux sont aux rouges. Plus rien ne va au sein du pays. Le premier Ministre, Julien Nkoghé Bekalé vient de reconnaître devant l’Assemblée nationale n’être qu’un « pompier de service » qui tant que possible essaie d’éteindre les feux : «  depuis ma prise de fonction, le ciel et la nature n’ont toujours pas été favorables pour moi. Je ne gère que les crises, les crises et les crises… » a-t-il indiqué. 

 

Devant ce marasme, Jean Ping est encore, pour une grande partie de la population, l’homme qui détient la légitimité populaire à même d’impulser une notre dynamique au pays. D’ailleurs, Mathieu Olivier lui reconnaît tout de même cette qualité d’abnégation. D’être un homme qui n’abandonne pas. L’ancien président de la Commission de l’Union Africaine, d’après Mathieu Olivier, reste persuadé que le temps qui passe lui donnera raison. Et c’est bien le cas.

 

 

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