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Société

Jean Rémy Yama incarcéré et radié : Les leaders syndicaux en appellent à « la journée école morte » dans l’ensemble du pays

IMG Marcel Libama, conseiller à la Dynamique Unitaire.

L’heure est à la mobilisation devant ce qu’ils considèrent être un abus de pouvoir et un excès de zèle des autorités en place. Les leaders syndicaux montent, tour à tour, au créneau pour dénoncer  la détention à la prison centrale  et la radiation arbitraire du président de la Dynamique unitaire, Jean Rémy Yama.  

 

Ce fut tout le sens de déclaration de presse organisée, hier dimanche 27 mars, par Marcel Libama.  En tant que conseiller stratégique de la Dynamique unitaire,  Libama n’a pas fait dans la langue de bois pour appeler le monde de l’enseignement à la mobilisation devant cette  injustice. « C’est un coup de poignard donné non à Jean Rémy Yama mais à la corporation des enseignants. Où va ce pays ?  Sous le prétexte d’un mobile fallacieux, « Yama ne travaille pas », on radie quelqu’un qui n’a jamais eu de blâmes.  A qui va t-on faire croire que cela fait six ans que Yama ne travaille pas ?  ( …) Aujourd’hui nous découvrons que l’affaire de la SCI Senpertin n’a été que le moyen pour décapiter l’action  syndicale de la Dynamique unitaire. On nous coupe de notre moyen d’action syndical. »

 

Non sans rappeler aux enseignants que l’amélioration des conditions de vie et de travail dont ils sont aujourd’hui les bénéficiaires découle d’abord du combat qu’a mené Yama. « Yama a réussi à sortir du campus universitaire pour mener des combats et remporter des victoires. Allons-nous continuer à regarder ?  A ne rien faire ? Allons nous être les complices de la mort de Yama ? » ,interroge Libama.

 

 Conséquence, le membre de la DU appelle l’ensemble des enseignants à observer dans les jours à venir à  une journée nationale « école morte ».  La Dynamique unitaire va dans les heures qui arrivent proposer une date pour l’entrée en vigueur de ce mot d’ordre, souligne l'interlocuteur.

 

Libama va indiquer  en outre  que les raisons de l’incarcération de Yama n’ont rien de judiciaire mais sont plutôt d’ordre politique : « Ils (les membres du régime) soupçonnent Yama d’être un candidat à la prochaine élection présidentielle. L’élément déclencheur de cette furie a été la tournée que Yama a organisée  à l’intérieur du pays.  Jean Rémy Yama avait une vision qui consistait à syndiquer l’ensemble des gabonais dans le pays. Il est allé partout dans le pays pour installer les structures même au sein du Haut-Ogooué, la province dite présidentielle. »

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